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L'Ange gardien de mon père (My Father's Angel)

Can. 2000. Drame de moeurs de Davor Marjanovic avec Tony Nardi, Timothy Webber, Tygh Runyan. À Vancouver, deux familles d'immigrés, l'une serbe, l'autre musulmane, évoluent dans des univers fort éloignés jusqu'au jour où le destin les rapproche. Plaidoyer humaniste desservi par un scénario un peu simpliste. Personnages schématiques. Mise en scène minutieuse mais impersonnelle. Interprétation inégale.

13 ans +
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L'Ange gardien de mon père (My Father's Angel)

13 ans + 13 ans +

Can. 2000. Drame de moeurs de Davor Marjanovic avec Tony Nardi, Timothy Webber, Tygh Runyan.

À Vancouver, deux familles d'immigrés, l'une serbe, l'autre musulmane, évoluent dans des univers fort éloignés jusqu'au jour où le destin les rapproche. Plaidoyer humaniste desservi par un scénario un peu simpliste. Personnages schématiques. Mise en scène minutieuse mais impersonnelle. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Domino Films
Récompenses
A Vancouver, deux familles d'immigrés, l'une serbe, l'autre musulmane, évoluent dans des univers fort éloignés jusqu'à ce que le destin les rapproche. Le musulman Ahmed, éprouvé mentalement par les atrocités de la guerre en Bosnie, est happé par le taxi du Serbe Djordje, qu'il prend pour un ange. Se sentant coupable, Djordje devient le protecteur d'Ahmed. Il découvre alors l'ampleur des malheurs de son protégé, qui a perdu sa fortune, ne comprend plus son fils et souffre de ne pouvoir aider son épouse gravement malade.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré son désir évident de prôner la tolérance, le réalisateur de MY FATHER'S ANGEL a commis un plaidoyer humaniste qui s'avère trop simpliste. Les personnages de son film sont dessinés à gros traits et leurs relations demeurent schématiques. Ainsi, bien que le récit oppose des Serbes à des musulmans en territoire canadien, les spécificités du conflit qui les déchire demeurent nébuleuses. Tel qu'il se présente, le film aurait pu mettre en scène n'importe quels autres peuples aux prises avec des sentiments belliqueux. Le manque d'étoffe dans l'écriture a aussi pour conséquence de faire paraître légèrement ridicules ou inutilement mélodramatiques certains comportements des protagonistes, ce qui crée des ruptures de ton apparemment involontaires. La mise en scène, minutieuse mais impersonnelle, n'offre aucun point de repère, tout comme l'interprétation, par trop inégale. Par ailleurs, l'utilisation dramatique que le réalisateur fait d'une musique superbement plaintive et déchirante sembler indiquer que l'humour de certaines scènes n?est pas voulu. Le résultat s'avère donc plutôt déconcertant et maladroit.

Texte : Johanne Larue

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