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La Parenthèse enchantée

Fr. 1999. Étude de moeurs de Michel Spinosa avec Vincent Elbaz, Clotilde Courau, Karin Viard. En pleine période de libération sexuelle, cinq amis vivent divers émois et déchirements amoureux dans leur passage à la vie adulte. Regard rétrospectif sur une société en mutation. Excellente recréation du climat de l'époque. Réalisation alerte. Jeunes comédiens de grand talent jouant au diapason.

Général
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La Parenthèse enchantée (La Parenthèse enchantée)

Général Général

Fr. 1999. Étude de moeurs de Michel Spinosa avec Vincent Elbaz, Clotilde Courau, Karin Viard.

En pleine période de libération sexuelle, cinq amis vivent divers émois et déchirements amoureux dans leur passage à la vie adulte. Regard rétrospectif sur une société en mutation. Excellente recréation du climat de l'époque. Réalisation alerte. Jeunes comédiens de grand talent jouant au diapason.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
À la fin des années 1960, sur la côte méditerranéenne, Vincent et Paul rencontrent Alice et Eve, qui montent une pièce de théâtre en plein air. En cette période de révolution sexuelle, tout est permis. Bien qu'il soit tombé amoureux d'Alice, Vincent reste auprès de sa compagne Marie, avec qui il a un enfant. De son côté, Paul avoue maladroitement ses sentiments à Eve, qu'il épouse peu après. Mais la jeune femme, insatisfaite sexuellement, le trompe avec Vincent; pour se venger, Marie séduit Paul lors d'une soirée. Leur couple battant de l'aile après quatre ans, Eve et Paul s'inscrivent à une clinique de sexologie pour tenter de résoudre leurs problèmes conjugaux. Entre-temps, Alice milite à Paris au sein du MLF et Marie part se faire avorter en Angleterre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le titre désigne cette «période de grâce» située entre 1967 et 1981, soit entre l'apparition de la pilule anticonceptionnelle et la découverte du VIH, pendant laquelle le monde occidental a connu une véritable libération des moeurs. Moins un regard nostalgique sur cette époque qu'un constat rétrospectif sur ce que sont devenus les comportements amoureux depuis les luttes féministes des années 1970, ce portrait de groupe impitoyable sur fond de société en mutation oscille entre légèreté et insouciance d'une part, et désillusion et amertume d'autre part. À l'aide de transitions fluides entre le général et le particulier, Spinosa va droit à l'essentiel, braquant toute son attention sur ses personnages, campés par une brillante poignée de jeunes comédiens de grand talent jouant au diapason. L'auteur n'a par ailleurs rien négligé pour recréer l'ambiance de l'époque: choix judicieux de pièces musicales, d'actualités et d'émissions télévisées, soin évident apporté aux détails vestimentaires, aux accessoires, etc. Quelques traits satiriques écorchent au passage les gourous de tout acabit, tandis qu'on dénote une sympathie non dissimulée à l'endroit d'un militantisme sincère et engagé.

Texte : Jean Beaulieu

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