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L'Île de sable

Can. 1999. Drame psychologique de Johanne Prégent avec Caroline Dhavernas, Sébastien Huberdeau, Anick Lemay. Après avoir appris des révélations bouleversantes sur son passé, une adolescente s'enfuit sur une île de sable des Maritimes. Scénario alambiqué alourdi par une écriture parfois malhabile. Réalisation impersonnelle. Interprétation appuyée. (sortie en salle: 5 novembre 1999)

13 ans +
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L'Île de sable (L'Île de sable)

13 ans + 13 ans +

Can. 1999. Drame psychologique de Johanne Prégent avec Caroline Dhavernas, Sébastien Huberdeau, Anick Lemay.

Après avoir appris des révélations bouleversantes sur son passé, une adolescente s'enfuit sur une île de sable des Maritimes. Scénario alambiqué alourdi par une écriture parfois malhabile. Réalisation impersonnelle. Interprétation appuyée. (sortie en salle: 5 novembre 1999)

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À la mort de leur mère, deux soeurs, Manou, une adolescente qui attend un enfant, et Geneviève, de plusieurs années son aînée, tentent un rapprochement après des années de relations ambiguës. Mais la réconciliation est difficile, d'autant plus que Geneviève révèle à l'adolescente des faits plutôt troublants sur son passé. Cherchant à fuir cette existence dans laquelle elle ne se reconnaît plus, Manou quitte précipitamment le village en compagnie de son compagnon pour se rendre sur une île de sable des maritimes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'attendu nouveau long métrage de Johanne Prégent s'avère malheureusement une déception. Sans rythme ni véritable unité, le film s'enfonce dans un récit psychodramatique plutôt alambiqué, alourdit par une écriture trop appuyée ou parfois carrément malhabile. Derrière la caméra, Prégent ne fait pas preuve de cette même inspiration qui avait été fort remarquée dans ses longs métrages précédents. Ici, au contraire, sa réalisation se contente d'une approche fonctionnelle plutôt froide qui ne met que très peu en valeur la dimension onirique qui se trouve en filigrane du récit. Seule l'élégante photographie de Mignot insuffle un peu de magie à l'ensemble. À l'instar de sa protagoniste, le film se cherche donc constamment un style, une couleur. La faiblesse de l'interprétation, quant à elle, n'aide évidemment pas le film à prendre une quelconque ampleur. Le jeu des protagonistes est en effet souvent trop appuyé ou carrément faux pour créer une émotion véritable.

Texte : Carlo Mandolini

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