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Est - Ouest

Fr. 1999. Chronique de Régis Wargnier avec Sandrine Bonnaire, Oleg Menshikov, Sergei Bodrov Jr.. Retenue contre son gré en URSS à partir de 1946, l'épouse française d'un médecin russe cherche par tous les moyens à retourner dans son pays. Traitement romanesque d'un sujet intéressant. Construction dramatique boiteuse. Réalisation compétente. Interprètes inégaux.

Général
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Est - Ouest (Est - Ouest)

Général Général

Fr. 1999. Chronique de Régis Wargnier avec Sandrine Bonnaire, Oleg Menshikov, Sergei Bodrov Jr..

Retenue contre son gré en URSS à partir de 1946, l'épouse française d'un médecin russe cherche par tous les moyens à retourner dans son pays. Traitement romanesque d'un sujet intéressant. Construction dramatique boiteuse. Réalisation compétente. Interprètes inégaux.

En 1946, Staline invite les exilés de la Révolution à revenir en URSS en leur promettant l'amnistie. Le médecin Alexeï Golovine quitte alors la France avec son épouse Marie et leur jeune fils. Mais à leur arrivée, un officier déchire le passeport français de Marie, soupçonnée d'espionnage. Ensuite, les Golovine sont envoyés à Kiev dans un appartement communautaire. Si Alexeï semble se résigner, Marie cherche par tous les moyens à retourner dans son pays. Elle place alors ses espoirs en Gabrielle Develay, une actrice française en tournée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les deux premiers films de Régis Wargnier, LA FEMME DE MA VIE et JE SUIS LE SEIGNEUR DU CHÂTEAU, étaient des drames psychologiques fort bien conçus et souvent prenants. Mais depuis le succès d'INDOCHINE (et malgré le demi-échec d'UNE FEMME FRANÇAISE) le cinéaste persévère dans une veine romanesque qui fait appel à des émotions par essence plus superficielles. Cependant, Wargnier a le mérite d'aborder dans EST-OUEST un fait historique de l'époque stalinienne peu connu du public. Pourtant, en dépit d'un tournage en Ukraine et du concours de deux scénaristes ayant vécu sous le régime soviétique, l'ensemble déçoit, n'apportant pas un regard vraiment neuf sur cette sombre période, reconduisant plutôt nombre de clichés. Mais plus grave encore, une suite d'ellipses vers la fin du film escamote plusieurs années de récit, ce qui a pour effet de faire brutalement baisser la tension dramatique. La réalisation s'avère compétente et soignée, bien qu'un peu terne. Oleg Menchikov est assez crédible, mais Sandrine Bonnaire a déjà été plus convaincante, son jeu s'avérant trop souvent appuyé.

Texte : Louis-Paul Rioux

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