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Revoir Julie

Can. 1998. Comédie dramatique de Jeanne Crépeau avec Dominique Leduc, Stéphanie Morgenstern, Marcel Sabourin. Une anglophone de Montréal part à la campagne retrouver une amie francophone après quinze années sans nouvelles d'elle. Film intimiste tout en demi-teintes sur l'amitié et l'amour. Dialogues à résonance littéraire. Mise en scène dépouillée. Interprétation inégale. (sortie en salle: 30 octobre 1998)

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Revoir Julie (Revoir Julie)

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Can. 1998. Comédie dramatique de Jeanne Crépeau avec Dominique Leduc, Stéphanie Morgenstern, Marcel Sabourin.

Une anglophone de Montréal part à la campagne retrouver une amie francophone après quinze années sans nouvelles d'elle. Film intimiste tout en demi-teintes sur l'amitié et l'amour. Dialogues à résonance littéraire. Mise en scène dépouillée. Interprétation inégale. (sortie en salle: 30 octobre 1998)

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Juliet est une anglophone de Montréal vivant seule en appartement. Un jour, elle décide d'aller passer quelques jours à la campagne, notamment pour retrouver Julie, une amie francophone qu'elle n'a pas vue depuis l'adolescence. Les deux jeunes femmes semblent reprendre là où elles avaient laissé quinze ans auparavant, se remémorant leurs souvenirs et se racontant leur vie respective. Tout à coup, une question non réglée refait surface.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir réalisé plusieurs films de courte et moyenne durée, Jeanne Crépeau réussit enfin à mener à terme un projet de long métrage qu'elle préparait depuis 1992. Elle signe donc ici un film très personnel et intimiste, tout en demi-teintes, sur les thèmes de l'amitié, de l'amour et du temps qui passe. Le public, en témoin privilégié, entre tout doucement dans la vie des deux protagonistes, comme s'il avait été invité à se joindre à elles. Ne répondant à aucun impératif commercial, la réalisatrice-scénariste se donne le droit de mener le récit à son gré, quitte à perdre par moments l'attention du spectateur devant la lenteur des développements. La cinéaste fait preuve d'une certaine originalité dans le traitement à travers une mise en scène dépouillée, bien qu'elle rate parfois ses effets: une séquence d'animation qui se prolonge inutilement, des dialogues à résonance littéraire qui menacent le fragile équilibre du film et une scène finale qui tombe à plat. Les accents bigarrés des deux actrices impriment toutefois une belle musicalité à l'interprétation, par ailleurs inégale.

Texte : Jean Beaulieu

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