Go to main content
5

Quand je serai parti... vous vivrez encore

Can. 1998. Drame historique de Michel Brault avec Francis Reddy, David Boutin, Claude Gauthier. En 1839, un jeune Patriote est condamné à mort pour avoir pris part à la révolte contre l'autorité britannique au Bas-Canada. Récit convaincant malgré un rythme relâché. Réalisation de métier. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 mars 2008)

Général
5

Quand je serai parti... vous vivrez encore (Quand je serai parti... vous vivrez encore)

Général Général

Can. 1998. Drame historique de Michel Brault avec Francis Reddy, David Boutin, Claude Gauthier.

En 1839, un jeune Patriote est condamné à mort pour avoir pris part à la révolte contre l'autorité britannique au Bas-Canada. Récit convaincant malgré un rythme relâché. Réalisation de métier. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 mars 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Producteurs :
Durant l'automne 1838, François-Xavier Bouchard rentre au Canada de son exil aux Etats-Unis où il s'était réfugié après l'échec de la révolte des Patriotes contre l'autorité anglaise. Dès son retour, et malgré les exhortations de sa famille, le jeune homme reprend la lutte au sein d'un groupe de Patriotes mené par le Chevalier de Lorimier. Or leur initiative est rapidement déjouée et les résistants capturés. Au terme d'un procès sommaire, Bouchard, de Lorimier et leurs compagnons seront condamnés à mort.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les attentes étaient grandes pour ce film sur les Patriotes. D'une part, bien sûr, en raison du sujet à consonances politiques; mais aussi parce que son auteur, Michel Brault, est l'un des plus grands réalisateurs québécois. Malheureusement, le film ne parvient pas à répondre pleinement à ces attentes. En cause, un scénario sans vigueur qui n'arrive pas à donner la cohésion nécessaire à un récit qui repose essentiellement sur une suite d'épisodes plutôt que sur une véritable progression dramatique. Derrière la caméra, Brault utilise habilement tout son métier pour créer des moments très efficaces, surtout lorsqu'il s'agit d'exalter le sentiment nationaliste québécois. Son travail est cependant mal servi par un montage parfois relâché, une bande son surchargée qui n'arrive pas à créer une dimension sonore convaincante et surtout par une interprétation très inégale. La belle intensité des Claude Gauthier et Micheline Lanctôt est, en effet, constamment éteinte par le jeu plus quelconque des autres interprètes.

Texte : Carlo Mandolini

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3