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Sucre amer

Fr. 1997. Comédie dramatique de Christian Lara avec Jean-Michel Martial, Robert Liensol, Anne-Marie Philipe. De nos jours en Guadeloupe, un procès imaginaire est intenté à un officier de race noire accusé de trahison contre les troupes de Napoléon. Virulente dénonciation de l'esclavage. Approche fantaisiste. Traitement souvent lourd et confus. Direction d'acteurs peu assurée.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Sucre amer (Sucre amer)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 1997. Comédie dramatique de Christian Lara avec Jean-Michel Martial, Robert Liensol, Anne-Marie Philipe.

De nos jours en Guadeloupe, un procès imaginaire est intenté à un officier de race noire accusé de trahison contre les troupes de Napoléon. Virulente dénonciation de l'esclavage. Approche fantaisiste. Traitement souvent lourd et confus. Direction d'acteurs peu assurée.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
De nos jours en Guadeloupe s'ouvre le procès imaginaire du commandant Ignace. Cet esclave affranchi est accusé de haute trahison pour avoir été un des meneurs de la rébellion contre les troupes de Napoléon venues rétablir l'esclavage sur l'île, quelques années après son abolition à la faveur de la Révolution française. A l'issue de leurs délibérations, les membres du jury, composé de gouverneurs successifs de la Guadeloupe et d'une journaliste française d'aujourd'hui, doivent parvenir à un verdict unanime.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ironiquement, Sucre amer se présente comme une oeuvre très libre pour traiter du thème de la négation absolue de liberté qu'est l'esclavage. Le réalisateur guadeloupéen Christian Lara a en effet adopté une approche fantaisiste et éclatée pour lever le voile sur une page sombre de l'histoire de son pays. Ainsi, il mêle allègrement passé et présent, de même que des événements réels (le commandant Ignace a bel et bien existé) et fictifs (il est mort au combat et n'a donc jamais été jugé). Lara fait preuve d'un humour souvent mordant, par exemple lors de l'entrée de l'impératrice Joséphine entourée d'une dizaine de paparazzi. Toutefois, la démarche militante autant qu'humaniste de l'auteur se retrouve desservie par un traitement souvent lourd et confus. Par ailleurs, les scènes de bataille manquent d'ampleur, mettant en évidence le budget modeste de l'entreprise. Mais la principale lacune réside dans une direction d'acteurs trop peu assurée, bien que certains interprètes fassent montre de plus d'aplomb que d'autres.

Texte : Louis-Paul Rioux

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