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Clandestins

Suis. 1997. Drame psychologique de Denis Chouinard, Nicolas Wadimoff avec Ovidiu Balan, Anton Kouznetsov, Moussa Maaskri. Des immigrants illégaux sont coincés dans un conteneur après avoir embarqué clandestinement sur un cargo en partance pour le Canada. Huis clos décrivant avec réalisme une situation de souffrance et de survie. Mise en scène sans esbroufe. Interprétation naturelle.

13 ans +
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Clandestins (Clandestins)

13 ans + 13 ans +

Suis. 1997. Drame psychologique de Denis Chouinard, Nicolas Wadimoff avec Ovidiu Balan, Anton Kouznetsov, Moussa Maaskri.

Des immigrants illégaux sont coincés dans un conteneur après avoir embarqué clandestinement sur un cargo en partance pour le Canada. Huis clos décrivant avec réalisme une situation de souffrance et de survie. Mise en scène sans esbroufe. Interprétation naturelle.

Au Havre, six immigrants sans papier réussissent à se cacher dans un conteneur chargé sur un cargo en partance pour le Canada. Ayant perdu leurs vivres, Dora la Roumaine et sa fille sont bon gré mal gré aidées par la jeune Arabe Halima. Pour sa part, le Russe Roman fait montre d'un individualisme forcené. La tension monte rapidement lorsque le navire est bloqué par une avarie. Alors que l'Arabe Walid est gravement malade, le Gitan Sandu parvient à se glisser hors du conteneur pour aller chercher des vivres. Les marins finissent par les repérer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur un sujet curieusement fort similaire à celui du film La Nave de los suenos de Ciro Duran réalisé l'an dernier, Clandestins décrit un fait divers d'une actualité toujours brûlante. Comme dans le film précité, six protagonistes représentent une sorte de microcosme des peuples défavorisés. Tournée essentiellement à l'intérieur d'un conteneur, l'action prend la forme d'un huis clos favorisant l'observation des comportements d'individus placés dans une situation de survie. Sans esbroufe, les réalisateurs réussissent avec une belle sensibilité et un réel sens de l'authenticité à exprimer la misère et la souffrance de ces laissés-pour-compte qui naviguent entre un individualisme forcené et une intense solidarité. Fort heureusement, on n'a pas cherché à éluder une conclusion qui s'appuie logiquement sur le réalisme des situations. Il est cependant dommage que les réalisateurs n'aient pas utilisé directement du 35 mm, car le grain de la pellicule gonflée enlève beaucoup de netteté à des images déjà assombries par l'obscurité des lieux. Le naturel de l'interprétation convient parfaitement au propos.

Texte : Christian Depoorter

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