Go to main content
5

Air Force One

É.-U. 1997. Thriller de Wolfgang Petersen avec Harrison Ford, Gary Oldman, Glenn Close. À bord d'un jet, le président des États-Unis lutte contre des terroristes russes qui ont pris l'équipage et sa famille en otages. Éloge simpliste de la prétendue suprématie américaine. Portrait fantaisiste d'un président héroïque. Scénario racoleur et invraisemblable. Réalisation énergique. Interprètes de première force.

13 ans + (violence)
5

Air Force One (Air Force One)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1997. Thriller de Wolfgang Petersen avec Harrison Ford, Gary Oldman, Glenn Close.

À bord d'un jet, le président des États-Unis lutte contre des terroristes russes qui ont pris l'équipage et sa famille en otages. Éloge simpliste de la prétendue suprématie américaine. Portrait fantaisiste d'un président héroïque. Scénario racoleur et invraisemblable. Réalisation énergique. Interprètes de première force.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
S'étant engagé officiellement lors d'un passage à Moscou à combattre le terrorisme après l'arrestation d'un général russe dissident, le président des États-Unis James Marshall retourne en Amérique avec sa famille à bord du «Air Force One», le jet présidentiel. En dépit des mesures de sécurité, des terroristes russes parviennent à s'emparer de l'appareil et exigent la libération immédiate du général capturé. Réfugié quelque part dans l'avion, Marshall engage personnellement le combat contre les terroristes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il semble que seul un réalisateur étranger puisse concocter un tel éloge de la prétendue suprématie américaine. On retrouve ici la même partialité envers la présidence et le même patriotisme dévoué envers le système politique américain qui sous-tendaient un autre film de Wolfgang Petersen, IN THE LINE OF FIRE. Mais c'est à DIE HARD que renvoie le scénario racoleur d'AIR FORCE ONE et à INDEPENDENCE DAY que fait penser ce portrait fantaisiste d'un président héroïque, musclé et combatif. Cette vision idéaliste et naïve du chef d'État américain s'accorde parfaitement avec le rejet systématique et simpliste du communisme, associé ici à des terroristes belliqueux, violents et psychopathes. Ce tableau politique navrant n'est guère racheté par l'aspect routinier de la production. Si la réalisation s'avère énergique et bien rythmée, comportant même quelques morceaux de bravoure spectaculaires, la finale s'éparpille dans une orgie d'effets pyrotechniques que martèle constamment une musique envahissante. L'interprétation demeure cependant de première force.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3