Can. 1996. Comédie dramatique de Denis Langlois avec Robin Aubert, Paul-Antoine Taillefer, Eric Cabana. Un jeune homme s'immisce dans la vie d'un couple homosexuel en se faisant passer pour escorte. Démarche sincère desservie par une écriture maladroite. Réalisation souvent brouillonne. Interprétation inégale.
Un jeune homme s'immisce dans la vie d'un couple homosexuel en se faisant passer pour escorte. Démarche sincère desservie par une écriture maladroite. Réalisation souvent brouillonne. Interprétation inégale.
Ce premier long métrage de Denis Langlois souffre de graves problèmes d'écriture et de mise en scène. Malgré une prémisse intéressante, le scénario s'enlise rapidement et complaisamment dans la psychologie de pacotille. Les dialogues trop écrits engourdissent davantage cette intrigue sans surprise réalisée sans perspective artistique. La photographie et le montage affichent par ailleurs les mêmes limites esthétiques. Truffé de lieux communs et de messages davantage destinés à la communauté gaie, ce film témoigne d'un manque de recul et d'analyse navrants. Ces défauts réduisent considérablement l'adhésion d'un public non initié. Les personnages sans profondeur sont campés par des comédiens professionnels livrés à eux-mêmes et dont le jeu frôle l'amateurisme.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Donald Bilodeau, Anjou
Avis aux lecteurs : je ne sais pas d’o
J'attribue à ce film la Cote
Par : Donald Bilodeau, Anjou
Il est vraiment, vraiment très difficile de trouver quelque chose de bon dans ce film à petit budget du réalisateur Denis Langlois. Certains acteurs ont carrément un jeu d'amateurs (particulièrement les protagonistes, ce qui rend le film encore plus pénible) et les plus expérimentés d'entre eux (Patrice Coquereau, Marie Lefebvre, Louise Laprade...) sont tout simplement abandonnés à eux-mêmes, sans aucune direction artistique. L'histoire aurait pu être intéressante, mais les acteurs récitent (mal) un texte d'une grande pauvreté, de telle sorte que l'on ne sait pas si c'est un mélodrame ou une comédie, ou un mauvais mélange des deux.
J'attribue à ce film la Cote