L'Élève

Name: Élève, L'
Director: Olivier Schatzky
Genre: Drame

Fr. 1996. Drame de Olivier Schatzky avec Vincent Cassel, Caspar Salmon, Caroline Cellier. Un précepteur s'aperçoit que la famille d'aristocrates ruinés qui l'a engagé compte sur lui pour se débarrasser de leur jeune fils surdoué. Scénario anecdotique adapté d'un roman de Henry James. Milieu dépeint par petites touches impressionnistes. Mise en scène précise. Interprétation convaincante de personnages affectés.

L'Élève (L'Élève)

Général

Fr. 1996. Drame de Olivier Schatzky avec Vincent Cassel, Caspar Salmon, Caroline Cellier.

Un précepteur s'aperçoit que la famille d'aristocrates ruinés qui l'a engagé compte sur lui pour se débarrasser de leur jeune fils surdoué. Scénario anecdotique adapté d'un roman de Henry James. Milieu dépeint par petites touches impressionnistes. Mise en scène précise. Interprétation convaincante de personnages affectés.

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Genre :

Drame

Année :

1996

Réalisation :

Olivier Schatzky

Pays :

France

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

Vincent Cassel
Caspar Salmon
Caroline Cellier
Jean-Pierre Marielle

Lorsqu'en 1897, Julien est engagé comme précepteur par des aristocrates à l'existence fort superficielle, le jeune homme se rend rapidement compte que ses employeurs sont ruinés. De plus, ceux-ci espèrent que Julien s'attachera assez à leur fils Morgan, un petit génie turbulent de douze ans, afin de les débarrasser de celui-ci. Coincé par la situation, le précepteur développe néanmoins une belle complicité avec son élève.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il est toujours extrêmement difficile de filmer l'ineffable et le livre de Henry James, dont s'inspire ce long métrage, contient une bonne part de non-dits et d'atmosphère feutrée et indicible. Il en résulte que cette description d'un rapport entre deux solitudes, constamment exclues de leur environnement immédiat, paraît traitée de façon fort anecdotique. Curieusement, bien peu de questions existentielles sont en fin de compte soulevées. Cependant, l'intérêt principal du cinéaste semble surtout se situer dans la palpation de la vacuité d'un milieu superficiel qu'il dépeint par de petites touches impressionnistes faites de regards furtifs, de silences songeurs ou d'éclats artificiels. Bien adaptée au contexte, la mise en scène se révèle d'une belle précision, un soin particulier ayant été apporté aux décors d'époque. De jeunes interprètes soutenus par des comédiens confirmés incarnent adéquatement des personnages affectés.

Texte : Christian Depoorter

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