H.-K. 1994. Aventures de Lau Kar-leung avec Jackie Chan, Ti Lung, Anita Mui. Un expert dans l'art de l'ivresse au kung-fu affronte un diplomate britannique qui dérobe des objets d'art chinois. Scénario prétexte à des combats d'arts martiaux d'une fulgurante agilité. Chorégraphies exaltantes. Mise en scène mouvementée. Interprétation agitée.
Un expert dans l'art de l'ivresse au kung-fu affronte un diplomate britannique qui dérobe des objets d'art chinois. Scénario prétexte à des combats d'arts martiaux d'une fulgurante agilité. Chorégraphies exaltantes. Mise en scène mouvementée. Interprétation agitée.
Disponible sur vidéo depuis plusieurs années, ce film de 1994 est distribué en salles pour profiter de la popularité grandissante de la vedette Jackie Chan en Amérique du Nord. Il s'agit en fait de la suite tardive de DRUNKEN MASTER (1978) dont Chan était déjà la vedette. Peu importent les raisons, la présentation de ce film sur grand écran vaut le déplacement. Les amateurs de kung-fu savent déjà qu'il s'agit d'une des meilleures réussites du genre. Il va sans dire que le scénario ne sert que de prétexte à des combats d'arts martiaux, bien qu'il s'y glisse un message de solidarité sociale qui coïncide avec la peur de la rétrocession de Hong-Kong à la Chine (un contexte évoqué dans plusieurs autres films des années 1990). Les combats représentent presque les deux tiers de la durée totale, mais ils possèdent une fulgurante énergie. Ils obéissent à des chorégraphies exaltantes qui défient les lois de la gravité et de la résistance humaine, le tout orchestré par une mise en scène mouvementée et énergique. Dans ce contexte, les comédiens-athlètes s'agitent plus qu'ils ne jouent, mais Jackie Chan se montre un peu plus nuancé qu'à son habitude.
Texte : André Caron