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Swing Kids

É.-U. 1993. Drame de Thomas Carter avec Robert Sean Leonard, Christian Bale, Frank Whaley. En 1939, de jeunes rebelles allemands s'adonnent aux joies d'une danse américaine malgré la désapprobation des autorités nazies. Tableau éloquent à la fois léger, grave et nostalgique. Scénario habilement articulé. Mise en scène assez dynamique. Interprétation énergique.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Swing Kids (Swing Kids)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1993. Drame de Thomas Carter avec Robert Sean Leonard, Christian Bale, Frank Whaley.

En 1939, de jeunes rebelles allemands s'adonnent aux joies d'une danse américaine malgré la désapprobation des autorités nazies. Tableau éloquent à la fois léger, grave et nostalgique. Scénario habilement articulé. Mise en scène assez dynamique. Interprétation énergique.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
En 1939, Hambourg vit à l'heure nazie. Quelques jeunes rebelles, dont Peter et Thomas, ne l'entendent pas de cette oreille et résistent aussi longtemps que possible en s'adonnant avec passion aux joies du Swing, cette danse américaine endiablée que les nouvelles autorités considèrent comme subversive. Après avoir été arrêté pour le vol d'une radio, Peter est forcé de s'enrôler dans les Jeunesses hitlériennes. Thomas le suit aussitôt, se disant qu'il s'agit là d'une bonne couverture pour continuer à fréquenter le soir les salles de danse. La propagande nazie réussit pourtant à troubler les deux jeunes gens. Mais alors que Thomas se convertit petit à petit, allant jusqu'à dénoncer son père, Peter ne se résout pas à trahir son idéal.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sans prétendre à l'intelligence d'une étude socio-psychologique, ce film léger, grave et nostalgique tout à la fois, rend sensible l'évolution politique de la société de l'époque. Tout en se limitant à un épiphénomène, le tableau qui est fait de l'Allemagne nazie est éloquent sans que l'ensemble ne verse dans la fresque historique. Bien que visant au divertissement de type hollywoodien, le mérite de SWING KIDS réside dans son scénario réaliste et charmeur, habilement articulé autour d'un dilemme à résonance toujours actuelle, à savoir le difficile choix entre la liberté et le pouvoir. Soutenus par une mise en scène assez dynamique, les comédiens font preuve d'un abattage de tout instant, qui parvient à faire oublier le grossissement de certains traits.

Texte : Christian Depoorter

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