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Neuf mois

Fr. 1993. Comédie de moeurs de Patrick Braoudé avec Patrick Braoudé, Philippine Leroy-Beaulieu, Catherine Jacob. Les difficultés d'un couple qui attend son premier enfant. Situations outrageusement caricaturées. Gags un peu trop appuyés. Quelques bonnes trouvailles comiques. Mise en scène énergique. Interprétation dans le ton voulu.

Général
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Neuf mois (Neuf mois)

Général Général

Fr. 1993. Comédie de moeurs de Patrick Braoudé avec Patrick Braoudé, Philippine Leroy-Beaulieu, Catherine Jacob.

Les difficultés d'un couple qui attend son premier enfant. Situations outrageusement caricaturées. Gags un peu trop appuyés. Quelques bonnes trouvailles comiques. Mise en scène énergique. Interprétation dans le ton voulu.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Lorsque Mathilde annonce a Samuel qu'elle est enceinte, celui-ci se sent déstabilisé, surtout que son meilleur copain Marc n'arrête pas de tempêter contre la "connerie" d'avoir des enfants. Malgré une différence de mentalité, le jeune couple sympathise avec Dominique, la soeur de Marc, et son mari Georges qui attendent sereinement un quatrième gosse. Déjà peu disponible à cause de ses ennuis de santé, Mathilde largue Samuel quand ce dernier oublie malencontreusement un rendez-vous chez l'échographiste. La future mère va trouver du réconfort auprès de Dominique et Georges. Le couple se réconcilie lorsqu'en apercevant par hasard le gros ventre de Mathilde, Samuel fait en réaction une crise d'appendicite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette satire des relations de couple sous l'angle des aléas de la prépaternité débute au rythme d'un pas de charge. Malheureusement, le côté fracassant de cette entrée en matière imprègne les développements postérieurs d'une agitation trop souvent excessive. D'aucuns se reconnaîtront peut-être dans l'une ou l'autre des situations outrageusement caricaturées, mais il est dommage que chaque bonne trouvaille comique soit ainsi martelée à satiété. Cette surenchère atteint son point d'orgue dans la longue scène d'accouchement qui, d'hilarante au début, se conclut dans la balourdise à force d'effets répétitifs. L'énergie de la mise en scène parvient des fois à voiler son manque de finesse et l'interprétation s'adapte parfaitement au ton débridé de l'ensemble.

Texte : Christian Depoorter

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