Francoeur: Exit pour nomades

Name: Francoeur: Exit pour nomades
Director: Pierre Bastien
Genre: Documentaire
Duration: 75 min.

Can. 1992. Documentaire de Pierre Bastien avec Lucien Francoeur, Jerry Snell, Vic Vogel. Portrait du poète rocker de l'avant-garde québécoise, Lucien Francoeur. Auto-portrait complaisant. Bon compendium des thèmes inhérents au discours de l'artiste. Ensemble d'un nombrilisme achevé. Mise en images assez imaginative.

Francoeur: Exit pour nomades (Francoeur: Exit pour nomades)

Général

Can. 1992. Documentaire de Pierre Bastien avec Lucien Francoeur, Jerry Snell, Vic Vogel.

Portrait du poète rocker de l'avant-garde québécoise, Lucien Francoeur. Auto-portrait complaisant. Bon compendium des thèmes inhérents au discours de l'artiste. Ensemble d'un nombrilisme achevé. Mise en images assez imaginative.

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Genre :

Documentaire

Année :

1992

Durée :

75 min.

Réalisation :

Pierre Bastien

Pays :

Canada
Québec

Distributeur :

Cinéma libre

Producteurs :

Interprètes :

Lucien Francoeur
Jerry Snell
Vic Vogel

Ce documentaire se penche sur Lucien Francoeur, le poète rocker de l'avant-garde québécoise devenu récemment une célébrité multimédiatique. Influencé par Rimbaud et Jim Morrison, qui l'ont inspiré à demeurer un rebelle, Francoeur s'est constitué un imaginaire poétique néo-romantique ayant pour domaine la nuit urbaine et l'"américanicité" de l'âme québécoise. C'est du moins ce qui ressort des scènes filmées en concert, en entrevues ou lors de séquences purement fictives, tournées en studio et dans l'Ouest américain. Ce portrait d'artiste fait ainsi alterner le reportage, l'interview et la mise en situation.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sans le vouloir, ce documentaire montre à quel point l'oeuvre de Francoeur a peu évolué en dix ou quinze ans. Le film constitue un bon compendium des thèmes inhérents au discours de Francoeur; il donne aussi une bonne idée du personnage qu'est devenu, ou qu'a toujours été, ce poète rocker. Cependant, et c'est là un problème important, on ne sent jamais le point de vue du réalisateur. Envahissant toutes les strates, Francoeur transforme le film en auto-portrait complaisant. Il en résulte un documentaire sans perspective critiqué. L'ensemble est d'un nombrilisme achevé. A défaut d'être soignée, la mise en images se révèle assez imaginative mais l'interprétation est sans nuance.

Texte : Johanne Larue

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