Can. 1991. Drame psychologique de Léa Pool avec Patricia Tulasne, Matthias Habich, Lénie Scoffié. Après une tentative de suicide ratée, une jeune femme est recueillie par un ingénieur qui vit près d'un immense barrage dans les montagnes. Scénario rigoureux. Relation entre les personnages décrite de façon distante. Mise en scène contrôlée. Interprétation sobre et convaincante.
Après une tentative de suicide ratée, une jeune femme est recueillie par un ingénieur qui vit près d'un immense barrage dans les montagnes. Scénario rigoureux. Relation entre les personnages décrite de façon distante. Mise en scène contrôlée. Interprétation sobre et convaincante.
Fidèle à elle-même, Léa Pool poursuit dans ce film son exploration des tourments psychologiques de personnages meurtris. Elle situe l'action de son récit dans le cadre de paysages grandioses qui servent bien l'évocation du sentiment de solitude que vit l'héroïne. Construit avec rigueur, le scénario s'attache à décrire la relation des personnages d'un point de vue plutôt distant. La mise en scène est à l'avenant, très contrôlée et d'une beauté un peu froide. L'interprétation est sobre et convaincante.
Texte : Martin Girard
René Homier-Roy - L'Actualité
Étrangement, [le film] accumule toutes les faiblesses de Léa Pool sans rien retenir de ses forces. Ces faiblesses, c'est une propension au lyrisme gratuit, un sens des dialogues pompeusement simplistes, une agaçante insistance, faussement "signifiante", à gonfler le fond sonore.