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Un Ange à ma table (An Angel at My Table)

N.-Z. 1990. Drame biographique de Jane Campion avec Kerry Fox, Alexia Keogh, Karen Fergusson. Une jeune auteure, qui a été internée pendant huit ans à la suite d'un diagnostic psychiatrique erroné, parcourt l'Europe après que son premier roman eut été primé. Évocation impressionniste et souvent poétique de la vie de Janet Frame. Mise en images saisissante. Réalisation sensible et délicate. Excellentes comédiennes.

Général
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Un Ange à ma table (An Angel at My Table)

Général Général

N.-Z. 1990. Drame biographique de Jane Campion avec Kerry Fox, Alexia Keogh, Karen Fergusson.

Une jeune auteure, qui a été internée pendant huit ans à la suite d'un diagnostic psychiatrique erroné, parcourt l'Europe après que son premier roman eut été primé. Évocation impressionniste et souvent poétique de la vie de Janet Frame. Mise en images saisissante. Réalisation sensible et délicate. Excellentes comédiennes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Durant la Dépression, Janet Frame grandit au sein d'une famille peu fortunée dans la campagne néo-zélandaise. Ses soeurs sont plus populaires qu'elle, mais la fillette possède un talent marqué pour la poésie, ce qui lui vaut de pouvoir s'inscrire à l'université. Ses nouvelles sont publiées mais son entourage s'inquiète de la voir si réservée. Diagnostiquée schizophrène par erreur, Janet passe huit ans dans un hôpital psychiatrique avant d'être libérée lorsque son premier roman remporte un prix. Encore frêle, elle s'embarque pour l'Europe où elle arrive à s'épanouir en tant que femme avant de revenir écrire dans sa terre natale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce nouveau long métrage de Jane Campion s'avère plus ambitieux et peaufiné que son précédent, SWEETIE. Inspiré des écrits autobiographiques d'une auteure renommée de Nouvelle-Zélande, le scénario brosse un portrait impressionniste et souvent poétique de son héroïne. La progression est peut-être schématique, mais le récit demeure intéressant. La mise en images est saisissante; certaines compositions et couleurs rappellent la peinture préraphaélite. La réalisation se révèle à la fois sensible et délicate. La cohérence du jeu des trois actrices qui interprètent Janet Frame est étonnante.

Texte : Johanne Larue

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