Le succès d'Alice Cooper vient confirmer le culte de l'extravagance qui marque en bonne partie le mouvement de musique pop. La présentation visuelle des chansons et de la musique compte ici tout autant que le rythme et les paroles et s'inscrit dans une curieuse recherche d'éléments décadents. Tout cela ne manque pas d'invention, mais le choc de surprise initial perd vite de sa force et, en dépit de réussites occasionnelles, l'univers de cauchemar que l'on s'efforce laborieusement de créer apparaît réduit à des éléments artificiels et vides de sens.
Texte : Robert-Claude Bérubé