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Mouchette

Fr. 1967. Drame psychologique de Robert Bresson avec Nadine Nortier, Jean-Claude Guilbert, Marie Cardinal. Une adolescente taciturne et malheureuse subit divers abus et vexations de la part des adultes qui l'entoure. Adaptation fidèle du roman de Georges Bernanos. Style épuré, d'un grand pouvoir de suggestion. Rythme lent. Interprètes admirablement dirigés.

Général
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Mouchette (Mouchette)

Général Général

Fr. 1967. Drame psychologique de Robert Bresson avec Nadine Nortier, Jean-Claude Guilbert, Marie Cardinal.

Une adolescente taciturne et malheureuse subit divers abus et vexations de la part des adultes qui l'entoure. Adaptation fidèle du roman de Georges Bernanos. Style épuré, d'un grand pouvoir de suggestion. Rythme lent. Interprètes admirablement dirigés.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Robert Bresson
D'après le roman de Georges Bernanos
Photographie :
Musique :
Montage :
Une adolescente, Mouchette, est fille d'un père alcoolique et d'une mère malade. Taciturne et malheureuse, elle n'attire guère la sympathie de ses compagnes de classe, non plus que des autres villageois. Un soir d'orage, elle s'égare dans le bois et accepte l'hospitalité d'un braconnier qui abuse d'elle. En rentrant à la maison, Mouchette voit mourir sa mère, sans avoir pu se confier à elle. Ne trouvant de compréhension chez personne, la fillette finit par se laisser glisser dans un étang.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le scénario est fidèle dans l'ensemble à l'oeuvre littéraire dont il accuse l'atmosphère en l'incarnant sans trahison. Le style de Robert Bresson s'épure de plus en plus à chaque film et atteint ici à un grand pouvoir de suggestion en même temps qu'à un art d'une subtilité remarquable. Nadine Nortier a fourni au réalisateur un visage vrai, douloureux et malléable qui devient l'image même de la Mouchette de Georges Bernanos. Cette histoire tragique d'une adolescente présentée comme la victime de la laideur morale et de la misère constitue une dure mise en accusation de l'hypocrisie, du mensonge et de l'égoïsme.

Texte : Robert-Claude Bérubé

Revue de presse

Une Étape de plus vers l'ascèse

Qui, mieux que Bresson, pouvait choisir, pouvait filmer ce petit visage buté, à la fois enfantin et fermé, resserré sur son chagrin, ingrat et tendre, quêteur et séparé? (Texte paru en 1967)

Mouchette Robert Bresson

Un Pur Chef-d'oeuvre

Déjouant à force de tendresse pudique les pièges du misérabilisme paysan, Bresson fait secrètement vibrer (...) de poignants désespoirs. Une enfant-femme vit, souffre, meurt. L'espace d'un matin. Le temps d'un chef-d'oeuvre. (Texte paru en 1967)

Mouchette Robert Bresson

À la douce pitié de Dieu!

[Bresson] fit entendre des regards, parler des mains crispées sur des objets, et traduisit en deux admirables séquences muettes (le perdreau piégé, le lapin fusillé à bout portant) toute la misère, toute la solitude du monde. (Texte paru en 1967)

Mouchette Robert Bresson

Sans paroles

Les bruits naturels, les voix, les silences ne sont pas restitués au hasard mais placés, répétés, rythmés et, surtout soumis à l'architecture du film, accordés à cette autre musique - pour les yeux - qui est la bande image. (Texte paru en 1967)

Mouchette Robert Bresson

Le chef-d'oeuvre des chefs-d'oeuvre

Qu'il s'inspire de l'oeuvre d'un romancier ou qu'il ait inventé l'histoire (...), [Bresson] va toujours le plus loin possible (...) dans la rigueur. De leur simplification naît la richesse de ses épures, leur vérité et leur beauté. (Texte paru en 1967)

Mouchette Robert Bresson

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