La veille de Noël, un déneigeur s'efforce de compléter ses achats de cadeaux en pleine tempête de neige. Sens de l'observation certain. Entrain constant. Montage alerte. Interprétation d'une bonhomie savoureuse.
Le cinéma canadien se met enfin à sourire grâce à ce film de Gilles Carle. Avec un sens de l'observation bien développé, l'auteur décrit l'homo canadensis dans son climat naturel. Un rythme alerte, un dialogue vif, un montage précis confèrent à l'ensemble un entrain constant que vient confirmer la bonhomie savoureuse de l'interprétation. Des vues documentaires de Montréal sous la neige s'insèrent avec bonheur dans la trame assez dégagée de l'intrigue.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Marie-Claire Lanctot - Le Quartier Latin
Le film est bien fait; s'il y a encore des erreurs techniques, au moins ne sont-elles pas visibles et choquantes. Les images de Labrecque sont, comme toujours, très belles et bien rendues.
Michèle Favreau - La Presse
LÉOPOLD Z est un film inégal, Gilles Carles n’est pas en possession de tous ses moyens, mais c’est un film drôle, émouvant et vrai, plein de charme et de vie, sans prétention, dont la qualité de l’image et du montage est à peu près constante.
Gérard Langlois - Les Lettres Françaises
(…) Mais je le considère comme un film raté, dans la mesure où l’on l’a aimé pour de mauvaises raisons. On a trouvé le héros sympathique, doté d'un certain humour et d’une intelligence moyenne. Alors que pour moi, c’est d’abord un homme qui confond la morale et la raison et dont la vie quotidienne est complètement aliénée.
Joan Irwin - The Montreal Star
It isn’t a startling film in any way, there are no innovations, but it is a tender, charming story simply told and performed in a delightfully relaxed way by Paul Hebert and Guy l’Ecuyer.
André Paquet - L'Action
Sous son aspect de comédie, le long métrage de Gilles Carle est tragique. Tragique par ses continuelles allusions à la dépossession de l’ouvrier, à ses problèmes matériels, à sa dépendance monétaire. Le côté comique du film sert de médium à un message beaucoup plus profond de l’auteur. Les gags, les farces, les rires ont un arrière goût de tristesse, de réalisme.