Can. 2023. Drame de Caitlyn Sponheimer avec Shayelin Martin, Leandro Guedes, Dyllon Burnside. Élevée par une mère monoparentale, une adolescente qui rêve de devenir surfeuse se lie d’amitié avec un garçon dans un modeste camping durant l’été 2003. Récit d’apprentissage convenu, auréolé de douceur. Étude de caractère en forme de parenthèse estivale évanescente. Arcs narratifs faibles. Musique entêtante. Belle complicité entre les deux interprètes.
Élevée par une mère monoparentale, une adolescente qui rêve de devenir surfeuse se lie d’amitié avec un garçon dans un modeste camping durant l’été 2003. Récit d’apprentissage convenu, auréolé de douceur. Étude de caractère en forme de parenthèse estivale évanescente. Arcs narratifs faibles. Musique entêtante. Belle complicité entre les deux interprètes.
On la connaît bien la partition de ce récit d’apprentissage, qui explore sans grande originalité les thèmes de l’amitié, de la différence et du passage à l’âge adulte. Pourtant, Caitlyn Sponheimer parvient à insuffler douceur et sincérité à son premier long métrage en tant que scénariste et réalisatrice. Pour ce faire, la Canadienne privilégie une étude de caractère en forme de parenthèse estivale évanescente. Dans les meilleurs moments du film, la cinéaste en tire beaucoup de liberté et de fraîcheur. Dans les pires, le procédé expose certains flottements narratifs. La complicité évidente qui lie Caitlyn Sponheimer et l’actrice Shayelin Martin, en duo mère-fille malmené par l’existence, mais toujours soudé, se déploie sur une note paisible, que vient complémenter l’espace naturel de la vallée d’Okanagan et la musique entêtante.
Texte : Céline Gobert