É.-U. 2023. Documentaire de David Redmon, Ashley Sabin . Intrigués par la disparition de milliers de films ayant appartenu à un club vidéo new-yorkais légendaire, deux documentaristes entament une enquête qui les conduit jusqu’en Sicile. Déclaration d’amour au Septième Art. Enquête éparpillée. Réalisation joyeusement bordélique. Assortiment de personnages incroyables.
Intrigués par la disparition de milliers de films ayant appartenu à un club vidéo new-yorkais légendaire, deux documentaristes entament une enquête qui les conduit jusqu’en Sicile. Déclaration d’amour au Septième Art. Enquête éparpillée. Réalisation joyeusement bordélique. Assortiment de personnages incroyables.
À l’ère de la diffusion en continu et de la dématérialisation, KIM’S VIDEO se veut le CINÉMA PARADISO de toutes les Boîtes Noires du monde; une déclaration d’amour au Septième Art, qui englobe aussi tous les endroits et les supports qui s’y rattachent. La prémisse est belle et sympathique, mais l'enquête erratique s'éparpille. Plusieurs pistes intéressantes sont abandonnées après avoir été à peine évoquées, tandis que d’autres sont longuement explorées, même s’il devient vite évident qu’elles mèneront nulle part. Heureusement, la réalisation ludique de David Redmon et Ashley Sabin ne manque pas d’humour et d’énergie. Tout comme l’étonnante galerie de personnages (incroyables mais vrais) qu’ils ont réunis. Ajoutez des jaquettes de vidéocassettes qui agissent comme autant de madeleines de Proust, et vous avez une attachante pochade sur la recherche du temps perdu, qui fera les délices des cinéphiles nostalgiques de la grande époque des vidéoclubs.
Texte : Georges Privet