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Le Babadook (The Babadook)

Aust. 2014. Drame d'horreur de Jennifer Kent avec Essie Davis, Noah Wiseman, Hayley McElhinney. Six ans après la mort violente de son mari, une mère se met à partager les angoisses de son fils, persuadé que le monstre d'un livre pour enfants s'apprête à les tuer. Film d'horreur aussi intelligent qu'efficace. Mariage brillant d'angoisses enfantines et de peurs adultes. Mise en scène maîtrisée. Interprétation exceptionnelle. (sortie en salle: 13 mars 2015)

13 ans + (horreur)
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Le Babadook (The Babadook)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

Aust. 2014. Drame d'horreur de Jennifer Kent avec Essie Davis, Noah Wiseman, Hayley McElhinney.

Six ans après la mort violente de son mari, une mère se met à partager les angoisses de son fils, persuadé que le monstre d'un livre pour enfants s'apprête à les tuer. Film d'horreur aussi intelligent qu'efficace. Mariage brillant d'angoisses enfantines et de peurs adultes. Mise en scène maîtrisée. Interprétation exceptionnelle. (sortie en salle: 13 mars 2015)

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Six ans après la mort violente de son mari, Amelia peine encore à gérer les crises d'angoisse de son fils Samuel, un enfant difficile et incontrôlable qu'elle a, de surcroît, parfois du mal à aimer. Quand un luxueux livre pour enfants, intitulé "Mister Babadook", apparaît mystérieusement dans sa chambre, Samuel devient convaincu que le protagoniste du récit n'est nul autre que le monstre qui vient régulièrement hanter ses cauchemars et qui menace de les tuer, lui et sa mère. Alors que les crises de Samuel deviennent de plus en plus extrêmes, Amelia commence à sentir elle aussi la présence d'une entité sinistre et malveillante au sein de leur foyer. Et finit par se demander si les visions apparemment imaginaires de son fils n'annoncent pas, en fait, l'arrivée d'un monstre bien réel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Aussi intelligent qu'efficace, ce premier long métrage de Jennifer Kent (version longue de son court métrage "Monster", réalisé en 2005) s'impose aisément comme l'un des meilleurs films d'horreur de la dernière décennie. Et ce, malgré une fin précipitée et pas totalement satisfaisante. Angoisse de la séparation, deuil insurmontable, culpabilité du survivant, craintes enfantines et peurs adultes se conjuguent au fil d'un scénario dont le suspense est construit sur une fondation psychologique solide, qui permet à l'auteure de brouiller la frontière entre le réel et l'imaginaire. La mise en scène, étonnamment maîtrisée pour un premier film, exploite l'horreur domestique d'une manière qui évoque REPULSION et THE SHINING, alors que les apparitions du monstre renvoient aux oeuvres de Mélies et Mario Bava, du reste régulièrement citées à l'écran. L'ensemble se démarque également par le brio de ses interprètes principaux, les remarquables Essie Davis et Noah Wiseman.

Texte : Georges Privet

Revue de presse

Clichés, clichés, clichés

Lauréate de quatre prix au dernier festival de Gérardmer, l'Australienne Jennifer Kent enquille dans ce premier film, sans jamais les renouveler, ni même s'en amuser, tous les clichés du film de possession et de maison hantée. Seule originalité: la photo bleutée, très belle.

Babadook, Le Jennifer Kent

Un 1er film maitrisé mais trop appliqué

Ce premier long-métrage (...) emprunte à Polanski, (...) au cinéma muet et expressionniste, (...) affiche un goût très sûr et une belle maîtrise stylistique. (...) Contrecoup de ce savoir-faire: trop appliqué, réfléchi, soucieux de remplir les blancs, il dilapide le pouvoir de mystère et d’effroi du film.

Babadook, Le Jennifer Kent

Un Cauchemar éveillé

Servie par l'interprétation époustouflante de l'actrice Essie Davis, ce thriller psychologique raconte le travail du deuil, la dépression et la difficulté d'être mère avec une intelligence, une sensibilité et une acuité rares. Un conte onirique, à la fois terrifiant et bouleversant.

Babadook, Le Jennifer Kent

Accomplished and Imaginative

Steeped in references to early cinema, magic and classic fairy tales, (...) this meticulously designed and directed debut feature from (...) Jennifer Kent (...) manages to deliver real, seat-grabbing jolts while also touching on more serious themes of loss, grief and other demons that can not be so easily vanquished.

Babadook, Le Jennifer Kent

Crispant

Efficacement réalisé, ce film d'horreur aux effets spéciaux minimalistes (...) repose essentiellement sur l'atmosphère oppressante qui saisit peu à peu les personnages, et les conduit aux frontières de la folie. L'issue sanguinolente tant redoutée vient couronner cette mise en bouche un tantinet longuette et crispante.

Babadook, Le Jennifer Kent

Chocottes minute

La cohésion du scénario (...) et l’emploi judicieux de références (...) confèrent à MISTER BABADOOK un équilibre plutôt rare dans ce genre de films. À cela, il faut ajouter une direction d’acteurs juste, offrant aux deux personnages principaux (...) la latitude pour jouer sur des registres opposés.

Babadook, Le Jennifer Kent

Entre les pages du conte, la terreur

Dans un geste élégant et assuré, Jennifer Kent déploie ses visions d'effroi qui s'allient à la grande plasticité d'un film visuellement saisissant. (...) les éclairages expressionnistes reviennent à une forme de primitivisme, hérité du cinéma allemand et des inventions du grand sorcier Méliès, par ailleurs explicitement cité dans le film.

Babadook, Le Jennifer Kent

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