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2024-05-01 Frédéric Bouchard

Ken, mais pas que : Ryan Gosling en 7 films

Au côté d’Emily Blunt dans The Fall Guy, à l’affiche ce vendredi 3 mai, Ryan Gosling s’offre un rôle taillé sur mesure, celui d’une doublure de film d’action. Regard dans le rétro sur la filmo d’un gars polyvalent et désinvolte.

Né en 1980, à London, en Ontario, Ryan Gosling est un enfant de la télé. À 13 ans, il partage l’écran avec Britney Spears, Christina Aguilera et Justin Timberlake dans l’émission de variétés The Mickey Mouse Club. Il poursuit sur sa lancée en décrochant le rôle-titre de la série Young Hercules, diffusée de 1998 à 1999. Peu après, le cinéma lui ouvre sa porte, mais il lui faudra attendre The Notebook, en 2005, pour atteindre le rang de star.

Entre films indépendants et productions d’envergure, Ryan Gosling multiplie les collaborations avec quelques réalisateurs fidèles (Nicolas Winding Refn, Derek Cianfrance et Damien Chazelle). Sa prestance, sa polyvalence, son charisme, font de lui le “canadian” le plus en vogue du 21e siècle à Hollywood.

En voici la preuve… par 7.

The Believer (2001)

À l’âge de 21 ans, Ryan Gosling fait son baptême du grand écran dans le rôle d’un skinhead juif, adhérant à un mouvement néo-nazi dont il prend la tête. Dans ce film provocant, l’acteur livre une performance magnétique et effrayante, refusant de psychologiser les contradictions de cet étudiant en pleine tourmente existentielle, dont l’identité sera compromise par un journaliste du New York Times.

Half Nelson (2006)

Dans ce drame social du réalisateur Ryan Fleck (Sugar, Captain Marvel), l’acteur incarne un professeur d’histoire toxicomane dans une école secondaire défavorisée de Brooklyn. Lorsqu’une de ses élèves le surprend en train de consommer, il se lie d’amitié avec elle et devient son mentor. Grâce à son «interprétation prenante», Ryan Gosling est nommé dans la catégorie du meilleur acteur aux Oscars.

Lars and the Real Girl (2007)

Le Canadien se glisse dans la peau d’un employé de bureau timide et discret qui présente à son entourage sa petite amie : une poupée gonflable. À partir d’une proposition en apparence ridicule et pathétique, le comédien insuffle naïveté et mélancolie à son personnage. Il en façonne ainsi un héros terriblement attachant, dont l’affection pour son objet siliconé cache un sentiment doux-amer d’anxiété sentimentale.

Blue Valentine (2010)

Après un hiatus de trois ans, Ryan Gosling retrouve Michelle Williams dans ce drame conjugal déchirant montrant un couple qui tente d’éviter le naufrage en s’offrant une ultime soirée romantique. L’acteur met en évidence toute la vulnérabilité de cet époux désespéré, déterminé à raviver la flamme de son mariage.

Drive (2011)

Le Danois Nicolas Winding Refn a été le premier à imposer Ryan Gosling comme un véritable héros de film d’action. Cascadeur le jour et chauffeur pour le crime organisé la nuit, son personnage se retrouve mêlé à un braquage impliquant le mari de la voisine dont il est épris. Sa performance laconique et hypnotique lui a valu d’être comparé à nul autre que Steve McQueen.

La La Land (2016)

Gosling exhibe (enfin) l’étendue de ses multiples talents dans cette ode douce-amère au rêve américain, maintes fois oscarisée. À la danse, au chant et au piano, il entre avec assurance et magnétisme dans la peau de Sebastian, un musicien jazz qui aspire à ouvrir sa propre boîte de nuit et tombe amoureux de Mia (Emma Stone), une actrice cherchant à percer à Hollywood.

First Man (2018)

Sous la direction de Damien Chazelle, qui l’a dirigé dans La La Land, Gosling prête ses traits au célèbre ingénieur aérospatial Neil Armstrong, un père de famille discret et stoïque qui fut le premier homme à marcher sur la Lune. Afin de garantir l’impression de réalisme que souhaitait donner le cinéaste à son film, l’acteur s’est accoutumé à l’apesanteur en suivant un entraînement auprès de la NASA.

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