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Ricky Stanicky

É.-U. 2024. Comédie de Peter Farrelly avec Zac Efron, John Cena, Andrew Santino. Trois hommes, qui se servent depuis l'enfance d'un ami inventé pour se soustraire à diverses obligations, engagent un acteur raté pour l'incarner auprès de leurs proches. Pochade salace parfois hilarante. Personnages insuffisamment développés. Réalisation fonctionnelle. Composition drôle et touchante de J. Cena.

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Ricky Stanicky (Ricky Stanicky)

É.-U. 2024. Comédie de Peter Farrelly avec Zac Efron, John Cena, Andrew Santino.

Trois hommes, qui se servent depuis l'enfance d'un ami inventé pour se soustraire à diverses obligations, engagent un acteur raté pour l'incarner auprès de leurs proches. Pochade salace parfois hilarante. Personnages insuffisamment développés. Réalisation fonctionnelle. Composition drôle et touchante de J. Cena.

Quand ils étaient enfants, Dean, JT et Wes blâmaient pour leurs mauvais coups Ricky Stanicky, un "ami" imaginaire. Encore aujourd'hui, Dean et JT, cadres dans une firme de courtage, et Wes, chômeur aux aspirations littéraires, ont recours à ce commode subterfuge. Ainsi, pour aller voir un spectacle à Atlantic City, les trois larrons font croire à leurs partenaires qu'ils doivent se rendre au chevet de Ricky, hospitalisé à Albany. Au retour, JT apprend que son épouse a accouché de leur premier fils, six semaines avant terme. C'en est trop pour sa suspicieuse belle-mère, qui insiste pour que le fameux Ricky Stanicky lui soit présenté, lors de la cérémonie de circoncision du bébé. Acculé au pied du mur, Dean prend une décision audacieuse: faire jouer le rôle de l'ami imaginaire à Rod, un acteur alcoolique rencontré à Atlantic City.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme si l'oscarisé THE GREEN BOOK était une erreur de parcours, Peter Farrelly revient à la formule de la comédie outrancière qui l'a fait connaître avec son frère Bobby dans les années 1990 (DUMB AND DUMBER, THERE'S SOMETHING ABOUT MARY, SHALLOW HAL). Mise en scène de manière fonctionnelle, sa variation sur les frasques d'adultes immatures s'enrichit ici d'une amusante satire de la "méthode" de l'Actor's Studio. Laquelle est portée par un John Cena enthousiaste et assez touchant, dans la peau d'un sympathique raté en quête d'une nouvelle vie. Il faut également saluer la performance hilarante et pleine d'aplomb de William H. Macy, en chef d'entreprise influençable. Cela dit, l'abondance de gags à connotation sexuelle devient à la longue contre-productive, et de manière générale, l'humour salace cher aux Farrelly perd de son mordant après être passé au tamis de la rectitude politique. Les personnages des trois amis menteurs, qui manquent en outre de profondeur, sont incarnés sans grande conviction par Zac Efron et consorts.

Texte : Louis-Paul Rioux

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