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Cabrini

É.-U. 2024. Drame biographique de Alejandro Monteverde avec Cristiana Dell'Anna, David Morse, Giancarlo Giannini. En 1889 à New York, une religieuse italienne défie l'adversité en fondant diverses institutions venant en aide aux miséreux. Personnage inspirant. Scénario prosélyte. Directions photo et artistique exceptionnelles. Fascinante C. Dell’Anna. (sortie en salle: 7 mars 2024)

Général
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Cabrini (Cabrini)

Général Général

É.-U. 2024. Drame biographique de Alejandro Monteverde avec Cristiana Dell'Anna, David Morse, Giancarlo Giannini.

En 1889 à New York, une religieuse italienne défie l'adversité en fondant diverses institutions venant en aide aux miséreux. Personnage inspirant. Scénario prosélyte. Directions photo et artistique exceptionnelles. Fascinante C. Dell’Anna. (sortie en salle: 7 mars 2024)

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En 1889, Francesca Cabrini, une religieuse italienne qui rêvait d’aller prêcher en Chine, est envoyée en Amérique par le Pape Léon XIII. Débarquant à New York avec six de ses consoeurs, elle se heurte à la misère, au racisme et au scepticisme des autorités qui ridiculisent ses projets. Mais ses rencontres avec les miséreux du quartier Five Points l’encouragent à prêcher par l’action, et l’amènent à fonder un orphelinat, puis un hôpital, des écoles, des dispensaires et des communautés religieuses. Contre vents et marées, elle érige un véritable "empire de l’espoir". Morte d’épuisement à Chicago, en 1917, Francesca est canonisée en 1946 par Pie XII, qui l'a déclarée sainte patronne des émigrés.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le succès-surprise de SOUND OF FREEDOM, Alejandro Monteverde nous propose un autre drame prosélyte, qui a le mérite de s’attarder à un personnage légitimement inspirant. Hélas, le scénario de Rod Barr ne résiste pas toujours à la tentation de transformer son héroïne en machine à sermons. La mise en scène ne résiste pas non plus à celle de faire de son parcours un long chemin de croix (qui s’étire sur 142 minutes). C’est d’autant plus regrettable que les images de Gorka Gómez Andreu sont magnifiques (on pense parfois à THE GODFATHER PART II), et que la direction artistique de Carlos Lagunas est spectaculaire (sa reconstitution de Five Points rivalise avec celle de GANGS OF NEW YORK). Reste l’intérêt généré par un personnage hors normes, une actrice fascinante (Cristiana Dell’Anna), et des acteurs qui valent le détour (John Lithgow, David Morse et Giancarlo Giannini). C’est pas mal, mais c'est insuffisant pour nous faire oublier qu’un personnage passionnant ne garantit pas qu'un biopic le soit autant.

Texte : Georges Privet

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