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Another End

It. 2024. Science-fiction de Piero Messina avec Gael Garcia Bernal, Renate Reinsve, Bérénice Bejo. À la suggestion de sa soeur, un veuf participe à un programme permettant d'implanter temporairement la mémoire de sa défunte épouse dans le corps d'une femme dite "porteuse". Prémisse séduisante et prometteuse, mais laborieusement développée. Récit manquant de logique. Futurisme d'un autre âge. Distribution de qualité.

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Another End (Another End)

It. 2024. Science-fiction de Piero Messina avec Gael Garcia Bernal, Renate Reinsve, Bérénice Bejo.

À la suggestion de sa soeur, un veuf participe à un programme permettant d'implanter temporairement la mémoire de sa défunte épouse dans le corps d'une femme dite "porteuse". Prémisse séduisante et prometteuse, mais laborieusement développée. Récit manquant de logique. Futurisme d'un autre âge. Distribution de qualité.

Sal est inconsolable depuis que son épouse Zoe a péri dans un accident de la route. Inquiète pour lui, sa soeur Ebe lui propose de souscrire au programme "Another End", qu'elle pilote pour une grosse société de technologie. Cette expérimentation permet d'implanter temporairement la mémoire d'une personne décédée dans le corps d'une autre dite "porteuse", rémunérée pour ce travail. Ceci afin d'offrir au client endeuillé la possibilité de clore en beauté ce chapitre de sa vie. Or, les retrouvailles avec Zoe réveillent chez Sal d'autres souvenirs, qui appellent d'autres possibilités de résolutions. Insatisfait de l'issue du premier rendez-vous, Sal en réclame un autre, puis un autre, poussant ainsi Ebe à transgresser les règles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatre personnes ont planché sur le scénario de cette production italienne tournée en deux langues (l'italien n'étant pas l'une d'elles). Leur labeur est apparent. Leurs références aussi... Comme les dévoiler risquerait d'en éventer les coups de théâtre, mieux vaut donc s'abstenir. Disons simplement qu'une fois exposée la proposition de départ (assez séduisante et prometteuse), l'originalité s'évapore vite et la logique interne s'étire dans tous les sens. Campé dans un Londres aseptisé, dépeuplé, filmé de nuit et sous la pluie, le film propose un futur d'un autre âge. Envoyée au front, la distribution de qualité tient les murs. Gael Garcia Bernal, qui avait le plus à perdre, accomplit sa partition avec grâce. Renate Reinsve, épatante dans JULIE (EN 12 CHAPITRES) de Joachim Trier, tire elle aussi son épingle du jeu. (Texte rédigé en février 2024, dans le cadre de la 74e Berlinale - Compétition)

Texte : Martin Bilodeau

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