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You Hurt My Feelings

É.-U. 2023. Comédie sentimentale de Nicole Holofcener avec Julia Louis-Dreyfus, Tobias Menzies, Michaela Watkins. Apprenant que son mari psychologue n'aime pas son dernier livre, une écrivaine insécure précipite son couple dans une crise existentielle. Dialogues riches et sensibles. Humour grinçant. Dénouement tombant à plat. Mise en scène naturaliste et dépouillée. T. Menzies juste et touchant. (sortie en salle: 26 mai 2023)

Général
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You Hurt My Feelings (You Hurt My Feelings)

Général Général

É.-U. 2023. Comédie sentimentale de Nicole Holofcener avec Julia Louis-Dreyfus, Tobias Menzies, Michaela Watkins.

Apprenant que son mari psychologue n'aime pas son dernier livre, une écrivaine insécure précipite son couple dans une crise existentielle. Dialogues riches et sensibles. Humour grinçant. Dénouement tombant à plat. Mise en scène naturaliste et dépouillée. T. Menzies juste et touchant. (sortie en salle: 26 mai 2023)

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Écrivaine new-yorkaise quinquagénaire, qui manque cruellement de confiance en elle, Beth est mariée à Don, un psychologue qui peine à bien répondre aux attentes de ses patients. Ils ont un fils, Elliott, 23 ans, qui aspire, lui aussi, à devenir auteur. Alors que Beth s’apprête à envoyer le manuscrit de son prochain livre à son éditeur, elle entend Don, à son insu, dire à son beau-frère qu’il déteste ledit livre, bien qu'il l'ait maintes fois assurée du contraire. L’événement en apparence anodin bouleverse le mariage de ce vieux couple, qui avait pris l’habitude de se dire des "mensonges blancs" pour éviter de se blesser l’un et l’autre. Une série de questionnement existentiels sur l’honnêteté et la fidélité s’ensuit, pour eux deux, mais aussi pour leur entourage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce 7e long métrage, Nicole Holofcener renoue avec la comédie sentimentale et les figures qui lui sont chères. Comme dans WALKING AND TALKING (1996), elle met en scène un psychologue aux méthodes douteuses et un jeune adulte en quête de lui-même. Fidèle à ses habitudes, l'auteure propose un scénario dense en dialogues intelligents et sensibles, mis en scène dans un style naturaliste et dépouillé. L'humour grinçant et le regard lucide sur une société américaine qui tend vers l’individualisme évoque par ailleurs Woody Allen, mais en moins cynique. Tobias Menzies est particulièrement juste et touchant en quinquagénaire désabusé qui a du mal à accepter son âge. Or, malgré des réflexions intéressantes sur l’hypocrisie et l’importance de dire la vérité, même lorsque qu’elle peut blesser, le film déçoit un peu, par son dénouement d'une morale simpliste.

Texte : Olivier Du Ruisseau

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