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Twice Colonized

Can. 2023. Documentaire de Lin Alluna . Arrachée à son Groenland natal dès l'âge de 11 ans, une militante et avocate inuite se consacre à la défense des droits de son peuple. Étude de caractère puissante portée par une force de la nature. Portrait intimiste, parfois éparpillé. Manque de repères temporels et d'éléments contextuels.

Général
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Twice Colonized (Twice Colonized)

Général Général

Can. 2023. Documentaire de Lin Alluna .

Arrachée à son Groenland natal dès l'âge de 11 ans, une militante et avocate inuite se consacre à la défense des droits de son peuple. Étude de caractère puissante portée par une force de la nature. Portrait intimiste, parfois éparpillé. Manque de repères temporels et d'éléments contextuels.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Montage :
Distributeur :
EyeSteelFilm
Connue pour sa défense des droits des Inuit et des Premières Nations, la militante et avocate Aaju Peter, âgée de 63 ans, a doublement subi les violences du colonialisme. Née au Groenland en 1960, elle a été séparée de son frère à l’âge de 11 ans et envoyée au Danemark. Objectif ? L'assimiler à la population danoise. Résultat ? Une identité fracturée. À chaque déménagement, on la force à s'adapter à une nouvelle famille, une nouvelle maison, une nouvelle école. À son retour au Groenland, Aaju Peter, qui a oublié sa langue, est traitée comme une étrangère. En 1981, elle se marie et part vivre à Iqaluit, au Nunavut. Mais au Canada, les Inuits subissent eux aussi des préjudices semblables à ceux qu'elle a vécus dans son pays d'origine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme l’a fait Laura Poitras avec Nan Goldin dans ALL THE BEAUTY AND THE BLOODSHED (2022), Lin Alluna a donné à Aaju Peter tout l'espace dont elle avait besoin pour se raconter. Plongée intimiste au coeur d'un quotidien tissé de combats personnels et d'engagements sociopolitiques, TWICE COLONIZED nous la fait apparaître sans fard, telle une force de la nature. La narration suit le fil de son existence, sur une période de sept ans. Le portrait, parfois éparpillé, dessine une géographie intérieure tourmentée (traumas, indignation, etc.), présentée comme la conséquence directe des violences du colonialisme. Si l’on regrette le manque de repères temporels et d’éléments contextuels, l’étude de caractère puissante, en forme de prise de pouvoir et de parole, permet aux messages forts, sur l’expérience douloureuse des peuples colonisés, de résonner.

Texte : Céline Gobert

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