É.-U. 2023. Film d'animation de Aaron Horvath, Michael Jelenic . Transporté dans un univers parallèle, un plombier obtient l'aide d'une princesse pour délivrer son frère et collègue, détenu par un génie du mal mégalomane. Genèse appliquée et opportuniste du héros d'un célèbre jeu vidéo. Intrigue simplissime, aux escales prévisibles. Réalisation imitant la dynamique et l'esthétique du jeu original. Animation de bon calibre. (sortie en salle: 5 avril 2023)
Transporté dans un univers parallèle, un plombier obtient l'aide d'une princesse pour délivrer son frère et collègue, détenu par un génie du mal mégalomane. Genèse appliquée et opportuniste du héros d'un célèbre jeu vidéo. Intrigue simplissime, aux escales prévisibles. Réalisation imitant la dynamique et l'esthétique du jeu original. Animation de bon calibre. (sortie en salle: 5 avril 2023)
Trente ans après la mal-aimée transposition en prises de vue réelles de l'univers de Super Mario Bros., dans laquelle Bob Hoskins incarnait le rondouillard plombier moustachu, Nintendo produit une adaptation animée de son célébrissime jeu d'arcade. Plus fidèle dans son illustration, cette nouvelle mouture se résume néanmoins à une génèse appliquée et opportuniste des personnages, avec ses allures de longue publicité, aux escales attendues: découverte des superpouvoirs de Mario auprès de la princesse, confrontation avec Donkey Kong, présentation des karts iconiques, etc. Le tout, sur fond d'intrigue simplissime de combat du Bien contre le Mal. Seule l'idée de faire du hideux Bowser un amoureux transi apparaît inédite, mais elle ne fonctionne tout simplement pas dans la logique du récit. Au moins, la réalisation est compétente et l'animation de bon calibre, colorée et fantaisiste comme il se doit. Du côté des performances vocales, les puristes risquent de tiquer sur celle de Chris Pratt, qui a renoncé à imiter la voix haut perchée de Mario, avec un résultat sans grande personnalité. Contrairement à Jack Black, qui en fait des tonnes dans le rôle du supervilain aux ambitions de crooner.
Texte : Louis-Paul Rioux