Can. 2023. Comédie dramatique de Fawzia Mirza avec Nimra Bucha, Amrit Kaur, Hamza Haq. À la mort de son père, une Canadienne d’origine pakistanaise retourne au pays de ses ancêtres et songe avec tendresse au chemin jadis parcouru par sa mère. Production vivante entremêlant deux époques. Récit parfois confus. Clins d’oeil appuyés au style bollywoodien. A. Kaur épatante dans un double rôle. (sortie en salle: 22 mars 2024)
À la mort de son père, une Canadienne d’origine pakistanaise retourne au pays de ses ancêtres et songe avec tendresse au chemin jadis parcouru par sa mère. Production vivante entremêlant deux époques. Récit parfois confus. Clins d’oeil appuyés au style bollywoodien. A. Kaur épatante dans un double rôle. (sortie en salle: 22 mars 2024)
Cette méditation aigre-douce sur les relations mères-filles entremêle les parcours d’une femme et de sa fille à plusieurs époques différentes. La tapisserie spatio-temporelle qui en découle – truffée de clins d’oeil aux comédies musicales de Bollywood – forme une œuvre tonique et souvent émouvante, malgré la confusion que suscite parfois ses va-et-vient dans le temps. Car le film ne cherche pas tant à marquer les différences entre la mère et la fille qu’à souligner leurs expériences communes (une tâche d’autant plus facile à accomplir qu'elles sont interprétées au même âge par la même actrice, l’épatante Amrit Kaur). Si l’ensemble a parfois des airs lelouchiens (on pense à PARTIR, REVENIR et TOUTE UNE VIE), la mise en scène de Fawzia Mirza reste résolument personnelle; tant par ses qualités (le sens d’une histoire vécue) que par ses défauts (un certain manque de clarté narrative). Au final, THE QUEEN OF MY DREAMS se voit comme une chaleureuse exploration des rapports entre mères et filles, qui sait rire de tout ce qui les oppose tout en célébrant tout ce qui les unit.
Texte : Georges Privet