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La Mère (The Mother)

É.-U. 2023. Thriller de Niki Caro avec Jennifer Lopez, Omari Hardwick, Lucy Paez. Une mercenaire refait surface pour protéger sa fille de 12 ans, qu’elle avait dû abandonner à la naissance, des attaques de ses anciens associés. Film d’action au féminin. Scénario prévisible, bourré de bons sentiments et de clichés. Intrigue invraisemblable. Réalisation sans imagination. Superbes paysages nordiques. J. Lopez charismatique.

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La Mère (The Mother)

É.-U. 2023. Thriller de Niki Caro avec Jennifer Lopez, Omari Hardwick, Lucy Paez.

Une mercenaire refait surface pour protéger sa fille de 12 ans, qu’elle avait dû abandonner à la naissance, des attaques de ses anciens associés. Film d’action au féminin. Scénario prévisible, bourré de bons sentiments et de clichés. Intrigue invraisemblable. Réalisation sans imagination. Superbes paysages nordiques. J. Lopez charismatique.

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Une mercenaire, qui a combattu en Afghanistan et a servi à Guantanamo, a dû abandonner sa fille à sa naissance quand elle a dénoncé au FBI les trafiquants d’armes avec qui elle faisait affaire, qui s'adonnaient aussi au trafic d'enfants. Douze ans plus tard, recluse au fin fond de l’Alaska, l'ex-combattante apprend que sa fille, prénommée Zoé par ses parents adoptifs, est recherchée par ses anciens associés. Armée jusqu’aux dents, "la mère" sort de sa cachette et met tout en oeuvre pour protéger son enfant des griffes de ces bandits sanguinaires.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec sa beauté inoxydable et son talent, limité mais réel, Jennifer Lopez a une indéniable présence à l’écran. Mais était-ce suffisant pour bâtir un film d’action entièrement autour d’elle? Pas vraiment, mais ni plus ni moins qu’autour de Steven Seagal. Sur ce plan, THE MOTHER vaut surtout pour son illustration de la parité hommes-femmes dans ce genre hautement testostéroné. Cinéma à numéros comme on le dit de la peinture, le film de Niki Caro (WHALE RIDER, MULAN) aligne tous les passages obligés du "film de vengeance", alternant de façon un peu trop systématique les scènes d’action et les scènes de confidences, repoussant les limites de la vraisemblance au fil d’un scénario qui pèche par excès de bons sentiments et de clichés. Malgré une poursuite automobile dans La Havane bien menée et une autre de motoneige en Alaska sur fond de superbes paysages nordiques, ce qui aurait pu être un plaisir coupable ne le devient jamais. Sans parler d’une réalisation qui manque d’imagination et reste bien en deçà du charisme de la vedette.

Texte : Éric Fourlanty

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