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The Dead Don't Hurt

Can. 2023. Western de Viggo Mortensen avec Vicky Krieps, Viggo Mortensen, Garret Dillahunt. Dans les années 1860 au Nevada, une Canadienne-Française établie sur une ferme isolée avec un pionnier danois se retrouve seule et vulnérable lorsque celui-ci part pour la guerre. Western féministe ascendant spaghetti. Puissance d'évocation parfois surestimée. Belle galerie de personnages. Composition saisissante de V. Krieps.

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The Dead Don't Hurt (The Dead Don't Hurt)

Can. 2023. Western de Viggo Mortensen avec Vicky Krieps, Viggo Mortensen, Garret Dillahunt.

Dans les années 1860 au Nevada, une Canadienne-Française établie sur une ferme isolée avec un pionnier danois se retrouve seule et vulnérable lorsque celui-ci part pour la guerre. Western féministe ascendant spaghetti. Puissance d'évocation parfois surestimée. Belle galerie de personnages. Composition saisissante de V. Krieps.

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Nevada, années 1860. Vivienne Le Coudy, une Canadienne-Française, s'établit sur une terre aride avec Holger Olsen, un pionnier Danois qu'elle a rencontré à San Francisco. Fière et indépendante, Vivienne refuse de se marier, ce à quoi Holger se résigne. Mais, entendant l'appel de l'armée de l'Union, ce dernier décide de partir, croyant pouvoir revenir sous peu. Peu de temps après son départ, Vivienne, isolée sur la ferme, est violée par Weston, le fils psychopathe du plus riche propriétaire terrien de la région. De ce viol naît un enfant, que la jeune femme va chérir et protéger, tout en travaillant au saloon de la ville, lieu d'extrêmes tensions où Weston fait la loi, au nez des notables et du shérif. Pendant ce temps, le retour de Holger se fait attendre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Viggo Mortensen relève le pari risqué du western féministe avec en main le plus imbattable des atouts: Vicky Krieps. L'actrice luxembourgeoise découverte dans PHANTOM THREAD, qui n'en finit plus d'étonner par ses choix de rôles audacieux (SERRE MOI FORT, CORSAGE), possède la force de caractère d'une vraie Canadienne-Française et l'accent impeccable qui va avec (du moins aux oreilles contemporaines). Mortensen mange dans sa main et nous convainc de faire pareil, même si le récit, raconté avec moult allers-retours dans le temps, piétine ici et là ou que la mise en scène surestime par moments sa puissance d'évocation. La galerie de personnages est du reste trop riche, et bellement défendue (au premier chef Garret Dillahunt et Danny Huston en notables corrompus) pour permettre à un vilain aussi caricatural (Solly McLeod) d'y jouer les trouble-fête de manière crédible. L'ironie de western spaghetti, détectable par intermittence, est amplifiée par les panoramas du Nevada empruntés... au Mexique. (Texte rédigé en septembre 2023, dans le cadre du Festival de Toronto)

Texte : Martin Bilodeau

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