Go to main content
4

Tetris

G.-B. 2023. Drame biographique de Jon S. Baird avec Taron Egerton, Toby Jones, Ben Miles. Dans les années 1980, l'homme d'affaires américain Henk Rogers dispute à une société concurrente la licence du jeu vidéo Tetris, de propriété russe. Récit dynamique inspiré d'une histoire vraie. Intrigue encombrée par de nombreux va-et-vient. Personnages peu approfondis. Style pastiche et effets vintage tantôt réussis, tantôt usés. T. Egerton énergique.

4

Tetris (Tetris)

G.-B. 2023. Drame biographique de Jon S. Baird avec Taron Egerton, Toby Jones, Ben Miles.

Dans les années 1980, l'homme d'affaires américain Henk Rogers dispute à une société concurrente la licence du jeu vidéo Tetris, de propriété russe. Récit dynamique inspiré d'une histoire vraie. Intrigue encombrée par de nombreux va-et-vient. Personnages peu approfondis. Style pastiche et effets vintage tantôt réussis, tantôt usés. T. Egerton énergique.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Henk Rogers a acquis la licence d'exploitation pour le monde entier du jeu vidéo Tetris. Du moins le croit-il. Nous sommes au milieu des années 1980. L'homme d'affaires américain basé à Tokyo, où il a fondé une famille et une petite entreprise, a convaincu son client Nintendo d'exploiter le jeu, créé par un programmeur russe, sur la foi de son très haut potentiel addictif. Mais le deal s'écroule lorsqu'il apprend que le concurrent de son client, Mirrorsoft, propriété du magnat de la presse britannique Robert Maxwell, a également sécurisé les droits du jeu auprès du gouvernement soviétique. S'ensuit une lutte à finir, entre Rogers et le fils de Maxwell, alors que les autorités soviétiques tirent les ficelles en faisant grimper les enchères.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le début de TETRIS donne au spectateur l'impression de regarder une mauvaise comédie des années 1980. Cinq minutes passent avant que celui-ci ne soit amené à comprendre qu'il s'agit d'un effet de pastiche voulu. Qui, heureusement, ne dure pas. Peu après, le film trouve en effet son ton et son équilibre stylistique, même si Jon S. Baird (STAN & OLLIE) continue de prendre plaisir, par des stratagèmes plus ou moins usés, à tromper l'oeil et à déjouer les attentes. Tonique, ludique, le récit enchaîne prestement les épisodes, liés par des transitions en animation vintage rappelant très bien l'esthétique des jeux de l'époque. À cet égard, la course-poursuite en voiture dans les rues de Moscou fait très bonne figure. Tout entier dédié au va-et-vient de son intrigue, le scénario manque d'approfondir les personnages. À commencer par celui de Henk Rogers, pourtant défendu avec énergie par Taron Egerton (ROCKET MAN).

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3