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Rouler sur l'or (Spinning Gold)

É.-U. 2023. Drame biographique de Timothy Scott Bogart avec Jeremy Jordan, Michelle Monaghan, Peyton List. La vie du producteur de disques Neil Bogart, qui a fondé la compagnie indépendante Casablanca Records dans les années 1970. Portrait désordonné puis plus abouti d’une figure méconnue de la musique pop. Mise en scène énergique. Cadrages inventifs. Trame sonore intrusive, succès d’époque évocateurs. J. Jordan charmeur et touchant. (sortie en salle: 31 mars 2023)

13 ans +
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Rouler sur l'or (Spinning Gold)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2023. Drame biographique de Timothy Scott Bogart avec Jeremy Jordan, Michelle Monaghan, Peyton List.

La vie du producteur de disques Neil Bogart, qui a fondé la compagnie indépendante Casablanca Records dans les années 1970. Portrait désordonné puis plus abouti d’une figure méconnue de la musique pop. Mise en scène énergique. Cadrages inventifs. Trame sonore intrusive, succès d’époque évocateurs. J. Jordan charmeur et touchant. (sortie en salle: 31 mars 2023)

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Issu d’une famille modeste de Brooklyn, Neil Bogatz est ambitieux, passionné de musique et doté d’une personnalité flamboyante. Après une brève carrière comme chanteur sous le nom de Neil Scott, il fonde, en 1967, l’étiquette new-yorkaise Buddha Records, où s’illustreront, entre autres, Gladys Knight, Curtis Mayfield et Bill Withers. Puis, il part vivre à Los Angeles et, en 1974, sous le nom de Neil Bogart, il fonde Casablanca Records, maison de disque indépendante qui mise sur des nouveaux venus atypiques pour l’époque comme Kiss, Donna Summer et Village People. Joueur dans l’âme et éternel optimiste, séducteur impénitent, amoureux de sa femme et de sa maîtresse, dépisteur instinctif de talent et homme d’affaires têtu, Neil entretient des liens étroits avec la mafia, dilapide l’argent de la compagnie et vit selon la maxime en vogue: sexe, drogue et rock’n’roll. Ce qui mènera son entreprise plusieurs fois au bord de la faillite. Avant que le vent ne tourne en sa faveur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Premier film de Timothy Scott Bogart (fils du personnage principal), SPINNING GOLD débute sur un numéro musical digne d’un show de Broadway, se poursuit avec des airs d’un GOODFELLAS où la voix-off serait remplacée par celle du héros qui s’adresse à la caméra, puis dégage une énergie à la BOOGIE NIGHTS, mélange d’ambition, de magouilles et de désillusions. Mais Bogart n’a ni la maestria de Scorsese, ni celle de P.T. Anderson, et il mène la première partie de son film, nappée d’une trame sonore intrusive, dans une agitation telle qu’on a l’impression qu’il est pressé d’arriver au second volet de son récit. Celui-ci, plus abouti et émaillé de succès d’époque évocateurs, a enfin une direction et donne l’espace nécessaire aux acteurs pour jouer leurs rôles. Cela dit, tout au long du film, on sent une réelle recherche dans les cadrages et un désir touchant du cinéaste de rendre un hommage senti mais lucide à son père. Dans la peau de ce dernier, Jeremy Jordan, connu principalement sur les planches de Broadway, a le charme retors nécessaire et une détermination chevillée au corps qui rendent justice à cette figure méconnue de la musique pop.

Texte : Éric Fourlanty

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