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Someday We’ll Tell Each Other Everything (Irgendwann werden wir uns alles erzählen)

All. 2023. Drame sentimental de Emily Atef avec Marlene Burow, Felix Kramer, Cedric Eich. Peu après la réunification de l'Allemagne, une jeune femme ayant passé sa vie en RDA tombe amoureuse d'un fermier solitaire qui a deux fois son âge. Évocation discrète des effets de la chute du rideau de fer sur la paysannerie est-allemande. Réalisation sobre mais évocatrice. Rythme lent. Belle chimie entre les deux principaux interprètes.

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Someday We’ll Tell Each Other Everything (Irgendwann werden wir uns alles erzählen)

All. 2023. Drame sentimental de Emily Atef avec Marlene Burow, Felix Kramer, Cedric Eich.

Peu après la réunification de l'Allemagne, une jeune femme ayant passé sa vie en RDA tombe amoureuse d'un fermier solitaire qui a deux fois son âge. Évocation discrète des effets de la chute du rideau de fer sur la paysannerie est-allemande. Réalisation sobre mais évocatrice. Rythme lent. Belle chimie entre les deux principaux interprètes.

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Allemagne de l'Est, 1990. Le Mur de Berlin est tombé peu de temps auparavant et les habitants qui vivent à la frontière avec l'Allemagne de l’ouest découvrent une liberté inédite. Maria passe l'été sur une ferme, dans la famille de son petit ami Johannes. Elle lit Dostoïevski dans le grenier que les deux amoureux ont emménagé et tente d'ajuster ses rêves d'avenir à la nouvelle réalité. Sa rencontre avec Henner, propriétaire de la ferme voisine, de vingt ans son aîné, accentue sa confusion. Attirée comme un aimant par cet homme charismatique, Maria remet en question son projet de partir en ville avec Johannes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La chute du rideau de fer en Allemagne nous a rarement été racontée du point de vue de ceux qui étaient derrière. Ce à quoi Emily Atef (3 JOURS À QUIBERON, PLUS QUE JAMAIS) s’est attelée avec ce drame rural, un brin érotique, qui raconte en parallèle la fin d’un monde paramétré – celui de la paysannerie est-allemande – et la perte d’innocence d’une jeune femme écartelée entre deux familles et deux amours. La cinéaste imprime le passage du temps dans chacune des scènes, comme pour illustrer au ralenti le crash de l’Histoire qui est en train de se produire. La mise en scène sobre s’attache à l’horizon et aux paysages d’un été idyllique. La lenteur du rythme imprimé teste parfois la patience du spectateur, et quelques instants dramatiques font sourire par leur maladresse. Cela dit, la chimie opère magnifiquement entre Marlene Burrows et Felix Kramer. (Texte rédigé en février 2023, dans le cadre de la 73e Berlinale)

Texte : Martin Bilodeau

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