Fr. 2023. Comédie dramatique de Elias Belkeddar avec Reda Kateb, Benoît Magimel, Meriem Amiar. Fuyant la justice française, un gangster s'établit dans l'Algérie de ses ancêtres en compagnie de son mentor et ami de longue date. Mélange détonant de rigolade et de drame violent. Sous-intrigue sentimentale prévisible. Conclusion moralement discutable. Réalisation vigoureuse. Jeu coloré des deux vedettes.
Fuyant la justice française, un gangster s'établit dans l'Algérie de ses ancêtres en compagnie de son mentor et ami de longue date. Mélange détonant de rigolade et de drame violent. Sous-intrigue sentimentale prévisible. Conclusion moralement discutable. Réalisation vigoureuse. Jeu coloré des deux vedettes.
Coscénariste de MES JOURS GLORIEUX et ATHENA, Elias Belkeddar propose avec ce premier long métrage un mélange détonant de franche rigolade et de drame violent. Porté par une mise en scène vigoureuse et des performances hautes en couleur de Reda Kateb et Benoît Magimel, OMAR LA FRAISE joue la carte de l'outrance et du faux chic décadent, en ménageant plusieurs bonnes idées comiques; surtout dans sa première partie. Car dès qu'entre en scène la froide contremaître (correctement défendue par Meriem Amiar), le scénario nous engage sur un chemin sentimental très balisé, qui produit bien peu d'étincelles. La conclusion du film, qui glorifie la transmission du banditisme chez les jeunes de la rue, pourra sembler moralement discutable pour bien des spectateurs. (Texte rédigé en octobre 2023, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)
Texte : Louis-Paul Rioux