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Madame Web

É.-U. 2024. Drame fantastique de S.J. Clarkson avec Dakota Johnson, Tahar Rahim, Sydney Sweeney. À New York, une ambulancière douée de clairvoyance protège trois adolescentes d'un homme-araignée maléfique. Genèse dénaturée d'une héroïne méconnue de l'univers de Spider-Man. Récit parfois intrigant, souvent navrant. Quelques bonnes scènes d'action. Interprétation inégale. (sortie en salle: 14 février 2024)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Madame Web (Madame Web)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2024. Drame fantastique de S.J. Clarkson avec Dakota Johnson, Tahar Rahim, Sydney Sweeney.

À New York, une ambulancière douée de clairvoyance protège trois adolescentes d'un homme-araignée maléfique. Genèse dénaturée d'une héroïne méconnue de l'univers de Spider-Man. Récit parfois intrigant, souvent navrant. Quelques bonnes scènes d'action. Interprétation inégale. (sortie en salle: 14 février 2024)

New York, 2003. Après avoir survécu à la noyade, l'ambulancière Cassandra Web se découvre un don de clairvoyance. Elle se fait ainsi la protectrice de trois adolescentes, livrées à elles-mêmes par leurs parents. Il appert que ces filles sont appelées à devenir des superhéroïnes qui, dans plusieurs années, tueront Ezequiel Sims. Du moins, selon la vision prémonitoire de cet homme-araignée maléfique qui, en état d'alerte, a pris les devants. Tout en déjouant les attaques de Sims, Cassandra en vient à découvrir que c'est lui qui, en 1973, dans la forêt amazonienne péruvienne, a trahi et tué sa mère, la scientifique Constance Web, après s'être emparé de l'araignée très rare que celle-ci, enceinte de neuf mois, venait de trouver au terme de plusieurs semaines de recherches.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Issue, comme Venom et Morbius, de l'univers de Spider-Man, Madame Web est sur papier une dame d'un certain âge née infirme, mais avec des dons de prescience qui se révèleront précieux à l'homme-araignée. C'est dire à quel point la genèse de ce personnage peu connu est dénaturée dans le présent film, avec sa jeune héroïne en pleine forme, qui materne trois ados capricieuses en les chauffant à coups de messages de "girl power". Ce MADAME WEB commençait pourtant bien, avec des scènes d'action bien troussées et des moments à la DEAD ZONE visuellement saisissants et désorientants, autant pour la protagoniste que pour le spectateur. Mais ensuite, s'empilent des développements d'une navrante bêtise, où la cohérence a perdu tous ses droits. Pour se conclure par une séquence de combat désordonnée et indéchiffrable, qui semble surtout conçue comme une mégapublicité pour la marque Pepsi. Dakota Johnson (la franchise 50 SHADES OF GREY) défend le rôle-titre de son mieux, contrairement à Tahar Rahim (UN PROPHÈTE, "Le Serpent"), peu inspiré en méchant de service.

Texte : Louis-Paul Rioux

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