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La Fonte des glaces

Can. 2023. Drame policier de François Péloquin avec Christine Beaulieu, Lothaire Bluteau, Marc Béland. Une agente correctionnelle est confrontée au tueur à gages qu’elle soupçonne d’être à l’origine du décès de sa mère. Huis clos anxiogène. Portraits nuancés d’hommes blessés. Suspense final convenu et moins crédible. Réalisation fluide et épurée. Interprètes convaincants. (sortie en salle: 22 mars 2024)

Général
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La Fonte des glaces (La Fonte des glaces)

Général Général

Can. 2023. Drame policier de François Péloquin avec Christine Beaulieu, Lothaire Bluteau, Marc Béland.

Une agente correctionnelle est confrontée au tueur à gages qu’elle soupçonne d’être à l’origine du décès de sa mère. Huis clos anxiogène. Portraits nuancés d’hommes blessés. Suspense final convenu et moins crédible. Réalisation fluide et épurée. Interprètes convaincants. (sortie en salle: 22 mars 2024)

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Dans l'aile spécialement aménagée d'une prison, Louise dirige un projet-pilote de réhabilitation visant à empêcher les prisonniers condamnés pour homicide de récidiver une fois libérés. Une main de fer dans un gant de velours, l'agente correctionnelle prône des habitudes de vie saine, un important travail sur soi et une répartition égalitaire des tâches d’intérêt général. Un jour, sa directrice lui demande de s’occuper de Marc, un ancien tueur à gages à la feuille de route impressionnante. Louise ne tarde pas à soupçonner celui-ci d’être à l’origine du décès de sa mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Huit ans après le prometteur LE BRUIT DES ARBRES, François Péloquin signe un deuxième long métrage prenant, qui convoque le souvenir du PARTY de Pierre Falardeau et celui, plus récent, de JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES de Jeanne Herry. Le scénario - cosigné par Sarah Lévesque (RODÉO) se distingue par son huis clos anxiogène, son sous-texte féministe pertinent et ses portraits nuancés d’hommes "poqués" en qui Louise tente de réveiller l’humanité. Au chapitre des qualités, ajoutons les rôles de soutien défendus par des comédiens investis, les dialogues directs et efficaces, la mise en scène fluide et épurée, et la trame sonore évocatrice. Le virage vers le suspense, qui survient dans la dernier droit, ainsi que le dénouement, manquent un peu de crédibilité. Face à la convaincante Christine Beaulieu (FRONTIÈRES), Lothaire Blutheau (JÉSUS DE MONTRÉAL, ROUGE SANG) campe avec un savant dosage de détachement et de conviction un meurtrier solitaire que rien ne semble pouvoir atteindre.

Texte : Charles-Henri Ramond

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