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Insidieux: La porte rouge (Insidious: The Red Door)

É.-U. 2023. Drame d'horreur de Patrick Wilson avec Patrick Wilson, Ty Simpkins, Sinclair Daniel. Des forces démoniaques issues de leur passé reviennent hanter un enseignant et son fils universitaire. Conclusion cohérente mais peu prenante d'une série à succès. Effets-chocs facilités par des stratagèmes artificiels. Interprétation sentie. (sortie en salle: 7 juillet 2023)

13 ans + (horreur)
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Insidieux: La porte rouge (Insidious: The Red Door)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2023. Drame d'horreur de Patrick Wilson avec Patrick Wilson, Ty Simpkins, Sinclair Daniel.

Des forces démoniaques issues de leur passé reviennent hanter un enseignant et son fils universitaire. Conclusion cohérente mais peu prenante d'une série à succès. Effets-chocs facilités par des stratagèmes artificiels. Interprétation sentie. (sortie en salle: 7 juillet 2023)

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Dix ans auparavant, l'enseignant Josh Lambert et son fils Dalton ont rayé de leur mémoire, par hypnose, des événements horribles liés aux méfaits d'esprits tourmentés que le gamin conjurait inconsciemment. Aujourd'hui âgé de 19 ans et inscrit aux Beaux-Arts, le renfrogné Dalton, sur la recommandation de sa professeure, s'efforce d'entrer en lui pour mieux s'exprimer. C'est ainsi qu'il se met à dessiner frénétiquement une porte rouge, devant laquelle se profile le visage d'un personnage menaçant, qu'il n'arrive pas à compléter. Sujet comme autrefois à des projections astrales, le jeune homme en vient à menacer la vie d'une étudiante qui tentait de l'aider à vaincre ses démons. De son côté, Josh, persuadé qu'un épais nuage recouvre ses souvenirs, passe un examen de résonance magnétique. Le résultat s'avère terrifiant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Vedette des deux premiers films de la franchise INSIDIOUS, Patrick Wilson assure lui-même la réalisation de ce RED DOOR, qui se veut la conclusion de l'histoire de la famille Lambert, les volets trois et quatre prenant a posteriori valeur d'antépisodes. Ty Simpkins renoue dix ans après avec le personnage de Dalton, tout comme Rose Byrne avec celui, plus effacé, de Rayne, maintenant ex-épouse de Josh. Or, s'il demeure respectueux des canons de la série, le scénario, par manque de réelle imagination, peine à captiver. Et la convergence au dénouement des parcours parallèles du père et du fils damnés, bien que satisfaisante sur le plan narratif et de la logique interne de la saga, ne possède pas la puissance cathartique souhaitée. Nouveau venu derrière la caméra, Wilson se montre techniquement compétent, mais sous-éclaire certaines séquences afin de faciliter les effets-chocs. À l'écran, le comédien est totalement investi, à l'instar de Simpkins, parfait en ado ténébreux rongé par une colère diffuse.

Texte : Louis-Paul Rioux

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