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Hey, Viktor!

Can. 2023. Comédie de Cody Lightning avec Cody Lightning, Hannah Cheesman, Simon Baker (II). Un ancien enfant-vedette tente de relancer sa carrière en produisant la suite de son seul et unique film marquant. "Mocumentaire" roublard, mêlant autobiographie fantasmée et fiction trash. Réalisation énergique, d’un amateurisme assumé. Interprétation en roue libre. (sortie en salle: 15 mars 2024)

13 ans + (langage vulgaire)
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Hey, Viktor! (Hey, Viktor!)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

Can. 2023. Comédie de Cody Lightning avec Cody Lightning, Hannah Cheesman, Simon Baker (II).

Un ancien enfant-vedette tente de relancer sa carrière en produisant la suite de son seul et unique film marquant. "Mocumentaire" roublard, mêlant autobiographie fantasmée et fiction trash. Réalisation énergique, d’un amateurisme assumé. Interprétation en roue libre. (sortie en salle: 15 mars 2024)

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Maison 4:3
En 1997, Cody Lightning a brièvement connu le succès en incarnant le jeune protagoniste de SMOKE SIGNALS, le premier film américain réalisé par des Autochtones. Plus d’un quart de siècle plus tard, l’enfant-vedette dans la dèche et alcoolique est réduit à tenir des rôles minables. Lorsqu’une équipe de tournage débarque chez lui pour tourner un documentaire, Cody en profite pour annoncer au monde son grand retour à l’avant-scène. Son idée: produire une suite tardive à son seul et unique succès, SMOKE SIGNALS. Mais l’entreprise s’avère plus compliquée que prévu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Née d’une blague entre amis, ce "mocumentaire" roublard, mêlant autobiographie fantasmée et fiction trash, surprend d’emblée par son ambition. Malgré son budget visiblement limité, et son amateurisme assumé, le film de Cody Lightning embrasse large: parodie des documentaires sur les ex-enfants vedettes; portrait douloureusement crédible des vicissitudes du show-biz; hommage bienvenu à un classique du cinéma autochtone. Si le scénario ne propose guère plus qu'un enchaînement de sketches débridés, l’ensemble est réalisé avec suffisamment d’aplomb, d’humour et d’énergie pour convaincre de son bien-fondé. Interprétant une version caricaturale (du moins, on l’espère...) de lui-même, Cody Lightning prête son charme excentrique à un personnage peu fréquentable: un père perpétuellement absent, dépendant de l’alcool et des drogues, qui s’accroche désespérément au souvenir pathétique d’un succès évanescent. Son interprétation en roue libre, mixant exhibitionnisme et improvisation, ajoute au charme de ce petit film sympathique éclairant la face cachée du difficile métier d’acteur.

Texte : Georges Privet

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