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Gonzo Girl

É.-U. 2023. Comédie dramatique de Patricia Arquette avec Willem Dafoe, Camila Morrone, Patricia Arquette. Les désillusions d’une aspirante écrivaine, engagée comme assistante personnelle d'un journaliste et romancier excentrique, toxicomane et en panne d’inspiration. Récit d’interdépendance semi-autographique. Scénario superficiel. Caméra intrusive. Quelques effets clichés. Composition hallucinée de W. Dafoe. Excellente C. Morrone.

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Gonzo Girl (Gonzo Girl)

É.-U. 2023. Comédie dramatique de Patricia Arquette avec Willem Dafoe, Camila Morrone, Patricia Arquette.

Les désillusions d’une aspirante écrivaine, engagée comme assistante personnelle d'un journaliste et romancier excentrique, toxicomane et en panne d’inspiration. Récit d’interdépendance semi-autographique. Scénario superficiel. Caméra intrusive. Quelques effets clichés. Composition hallucinée de W. Dafoe. Excellente C. Morrone.

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Début des années 1990. Le célèbre Walker Reade, père du journalisme gonzo, n’est plus que l’ombre de lui-même. Toxicomane, alcoolique, en proie à mille tourments intérieurs, il n’a rien publié de notable depuis une quinzaine d’années. Même son éditeur, qui lui a versé plusieurs avances, commence à perdre espoir. Pour remédier à la situation, il impose à son client une assistante personnelle. Alley Russo, qui travaille dans un bar, rêve de percer comme romancière. Sa mission: aider Walker à retrouver sa plume d’antan. Mais en acceptant le poste, la jeune intellectuelle est loin de se douter de ce qui l’attend : un quotidien de débauche, de drogues et de fêtes, parasitées par des cachotteries et des dynamiques de pouvoir malsaines.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Basé sur le récit semi-autobiographique de Cheryl Della Pietra, ex-assistante de Hunter S. Thompson, fondateur du mouvement de journalisme gonzo et auteur du roman "Las Vegas Parano" (adapté en 1998 par Terry Gilliam), le premier long-métrage de Patricia Arquette à titre de réalisatrice repose entièrement sur la prestation hallucinée de Willem Dafoe, en mégalomane torturé. Au moyen de gros plans sur le visage de l’acteur, la caméra traque les moindres tressaillements émotionnels du personnage, révélant en miroir les regards fascinés des admirateurs qui l’entourent et, par ricochet, l’emprise qu’il peut exercer sur eux. Son interprétation éclipse les faiblesses d’un scénario qui, s’il n’est jamais moraliste, explore assez superficiellement l’interdépendance et les zones d’ombre du romancier abusif et de la tout aussi candide qu’ambitieuse Alley (excellente Camila Morrone). La forme surannée a aussi ses limites, la mise en scène ne parvenant pas à éviter certains clichés — des effets spéciaux paresseux lors des trips hallucinogènes à l'emploi d’une voix off pour commenter l’action.

Texte : Céline Gobert

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