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Femme

G.-B. 2023. Thriller de Sam H. Freeman, Ng Choon Ping avec Nathan Stewart-Jarrett, George MacKay, John McCrea. Traumatisé à la suite d’une agression homophobe, un artiste de drag londonien entame une liaison avec l’un de ses agresseurs dans le but de se venger. Suspense érotique violent. Étude psychologique dérangeante et ambiguë. Mise en scène anxiogène. Prestations physiques très intenses du duo. (sortie en salle: 5 avril 2024)

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Femme (Femme)

G.-B. 2023. Thriller de Sam H. Freeman, Ng Choon Ping avec Nathan Stewart-Jarrett, George MacKay, John McCrea.

Traumatisé à la suite d’une agression homophobe, un artiste de drag londonien entame une liaison avec l’un de ses agresseurs dans le but de se venger. Suspense érotique violent. Étude psychologique dérangeante et ambiguë. Mise en scène anxiogène. Prestations physiques très intenses du duo. (sortie en salle: 5 avril 2024)

Un soir, à Londres, après l’un de ses spectacles, l’artiste de drag Jules, aka Aphrodite Banks, sort acheter des cigarettes. Une bande de jeunes homophobes l’agresse alors violemment. Jules émerge de cet événement complètement traumatisé. La flamme qui le caractérisait s'éteint. Il renonce à se produire en spectacle et reste presque tout le temps prostré chez lui. Jusqu’à ce jour où, dans les vapeurs d’un sauna gay, il reconnaît l’un de ses agresseurs. Dans l’espoir de se venger, Jules se rapproche intimement de ce Preston ultra-masculin, qui garde son homosexualité secrète, et amorce une liaison intense avec lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce thriller érotique violent explore le lien traumatique, toxique et trouble qui unit une victime et son agresseur. Appelée à se renverser et à se complexifier, la dynamique relationnelle des deux personnages forge une tension parfois insoutenable, que vient cristalliser une mise en scène anxiogène aux couleurs saturées. Même si elle n’échappe pas à certains clichés, cette variation queer autour du film de vengeance s’appuie sur un jeu de pouvoir ambigu et une étude psychologique dérangeante pour déployer un ballet brutal d’empathie et de haine. Livrant des prestations très physiques, parce que très sexualisées (tant dans la féminisation de l’un que dans l’ultra-masculinité de l’autre), Nathan Stewart-Jarrett (CANDYMAN) et George MacKay (1917) naviguent avec une grande puissance émotionnelle dans des zones de haute intensité.

Texte : Céline Gobert

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