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Le Mal n'existe pas (Aku Wa Sonzai Shinai)

Jap. 2023. Drame de Ryusuke Hamaguchi avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryuji Kosaka. Des citoyens d'un village forestier s'élèvent contre les promoteurs tokyoïtes d'un camping de luxe au motif qu'il menace la pureté de l'eau. Réflexion poétique, subtilement engagée, sur la cohabitation avec la nature. Dénouement un peu abscons. Traitement contemplatif. Superbe musique. H. Omika excellent. (sortie en salle: 17 mai 2024)

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Le Mal n'existe pas (Aku Wa Sonzai Shinai)

Jap. 2023. Drame de Ryusuke Hamaguchi avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryuji Kosaka.

Des citoyens d'un village forestier s'élèvent contre les promoteurs tokyoïtes d'un camping de luxe au motif qu'il menace la pureté de l'eau. Réflexion poétique, subtilement engagée, sur la cohabitation avec la nature. Dénouement un peu abscons. Traitement contemplatif. Superbe musique. H. Omika excellent. (sortie en salle: 17 mai 2024)

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Enchanté Films
Récompenses
Des promoteurs souhaitent aménager un camping de luxe dans une communauté reculée vivant à flanc de montagne. Depuis Tokyo, le promoteur parachute deux conseillers d'une boîte de relations publiques pour organiser une consultation auprès de la population. Mais celle-ci prend un tour inattendu. Sans s'y opposer à 100%, les citoyens expriment plusieurs préoccupations. Notamment, la capacité et la localisation de la fosse septique. Celle-ci menace la pureté de l'eau de source, qui ruisselle du sommet au pied de la montagne, et dont le village se fait une fierté. Pour vaincre les réticences sans avoir à faire trop de compromis onéreux, le promoteur renvoie ses deux émissaires au village, cette fois avec une mission bien précise: offrir un emploi à Tukami, un travailleur modeste mais très influent au sein de sa communauté, qui élève seul sa fille de huit ans.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur de DRIVE MY CAR continue de surprendre avec cette réflexion poétique, subtilement engagée, sur la cohabitation avec la nature. Privilégiant ici encore les dialogues fins et les confidences au volant, le cinéaste donne cependant à son récit bien écrit, symétrique dans sa composition, le temps de respirer. Et à la nature, l'espace pour s'épancher dans l'image. Le plan d'ouverture - un long travelling en contre-plongée sous les arbres - annonce le temps du film et place le spectateur dans une position contemplative, la superbe partition de piano d'Eiko Ishibashi aidant. Les scènes montrant en temps réel Tukami (excellent Hitoshi Omika, vu dans WHEEL OF FORTUNE AND FANTASY, du même réalisateur) en train de fendre le bois, sont porteuses de la même intention poétique. Cela dit, le dénouement pousse un peu trop loin son goût de l'abstraction. (Texte rédigé en septembre 2023, dans le cadre du Festival de Toronto)

Texte : Martin Bilodeau

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