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Emptiness

Can. 2023. Drame d'horreur de Onur Karaman avec Stéphanie Breton, Julie Trépanier, Anana Rydvald. Dans la maison isolée qu'elle habite avec une gardienne, une jeune femme s’imagine être la proie de forces surnaturelles qui l'empêcheraient de retrouver son mari disparu. Exercice d'horreur psychologique minimaliste, aux développements peu convaincants. Dénouement sombrant dans la facilité. Effets de style et mise en scène adroits. S. Breton habitée. (sortie en salle: 26 avril 2024)

13 ans + (horreur)
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Emptiness (Emptiness)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

Can. 2023. Drame d'horreur de Onur Karaman avec Stéphanie Breton, Julie Trépanier, Anana Rydvald.

Dans la maison isolée qu'elle habite avec une gardienne, une jeune femme s’imagine être la proie de forces surnaturelles qui l'empêcheraient de retrouver son mari disparu. Exercice d'horreur psychologique minimaliste, aux développements peu convaincants. Dénouement sombrant dans la facilité. Effets de style et mise en scène adroits. S. Breton habitée. (sortie en salle: 26 avril 2024)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Producteurs :
Depuis la soudaine disparition de son mari, Suzanne vit dans une grande maison à la campagne, sous la surveillance permanente de Nicole. Elle cohabite avec Linda, une jeune femme mutique au comportement étrange. En proie à de violents cauchemars, Suzanne croit voir son bien-aimé se diriger vers la grange attenante à la propriété. Or, l’autoritaire Nicole lui interdit formellement de s’y rendre. Du reste, cette dernière semble faire tout ce qu’elle peut pour garder Suzanne enfermée, comme si elle voulait l'empêcher de retrouver son mari. Linda, quant à elle, profite des rares moments où elle est seule avec l'épouse éplorée pour la mettre en garde contre les mauvaises intentions de sa gardienne. Plus les jours passent, plus Suzanne s'imagine être en proie à des phénomènes surnaturels. La présence menaçante d’un homme sans visage rôdant près de la propriété n’a rien pour la rassurer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son cinquième long métrage, le Québécois d’origine turque Onur Karaman s’essaye à l’horreur psychologique avec cet exercice minimaliste, tourné avec peu de moyens. Faisant preuve d’une certaine inventivité formelle, le réalisateur de RESPIRE plonge le spectateur dans des univers parallèles flous, que seul l’emploi de teintes différentes (noir et blanc, sépia ou couleurs) permet de distinguer. L’inexorable déchéance de sa protagoniste peine à s’incarner pleinement, en raison de développements peu convaincants et d'un dénouement simpliste. Ni la peur ni la surprise ne s’installent durablement, malgré des effets visuels réussis et une trame sonore évocatrice, quoique surchargée. Aux côtés de la fervente et habitée Stéphanie Breton (les séries "19-2" et "District 31"), Julie Trépanier (la série "Mégantic") et Anana Rydvald (aperçue dans CHIEN BLANC) donnent vie à leurs personnages aux pulsions opaques avec conviction. (Texte rédigé en juillet 2023, dans le cadre du Festival Fantasia)

Texte : Charles-Henri Ramond

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