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Retour à Vegas (Back on the Strip)

É.-U. 2023. Comédie sentimentale de Chris Spencer avec Spence Moore II, Raigan Harris, Wesley Snipes. Un aspirant magicien réunit les membres de la troupe de strip-teaseurs blacks qui, 25 ans auparavant, a fait les beaux jours de l'établissement de Las Vegas dans lequel il se produit. Mélange échevelé de romance et de comédie grivoise. Quelques bons gags. Réalisation fonctionnelle. Interprétation caricaturale. (sortie en salle: 18 août 2023)

13 ans + (langage vulgaire)
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Retour à Vegas (Back on the Strip)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2023. Comédie sentimentale de Chris Spencer avec Spence Moore II, Raigan Harris, Wesley Snipes.

Un aspirant magicien réunit les membres de la troupe de strip-teaseurs blacks qui, 25 ans auparavant, a fait les beaux jours de l'établissement de Las Vegas dans lequel il se produit. Mélange échevelé de romance et de comédie grivoise. Quelques bons gags. Réalisation fonctionnelle. Interprétation caricaturale. (sortie en salle: 18 août 2023)

Parti tenter sa chance à Las Vegas comme magicien, Merlin est pris en charge par Rita, la gérante blasée de hôtel décrépit où il se produit. Le premier soir, pendant son numéro, le jeune homme met accidentellement le feu à ses pantalons. En les retirant prestement, il provoque une réaction délirante chez les spectatrices. Cet incident donne une idée à Rita: reformer autour de son protégé les "Chocolate Chips", la troupe de strip-teaseurs blacks qui a fait les beaux jours de l'hôtel, 25 ans auparavant. Flanqué de Luther, l'ex-étoile des "Chips", Merlin retrace les autres membres, tous dans la cinquantaine, et les convainc de reprendre du service.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au carrefour de MAGIC MIKE et BARBERSHOP, BACK ON THE STRIP apparaît comme un mélange échevelé de romance pleine de clichés et de comédie grivoise aux effets appuyés. Plutôt attachante en mère protectrice du protagoniste, Tiffany Haddish (HAUNTED MANSION) prend en charge la narration, donnant d'entrée de jeu le ton du film, avec son emploi d'un langage vernaculaire décomplexé et d'un humour au ras-les-pâquerettes. Quelques gags font cependant mouche, dont le make-over caucasien par l'humoriste Gary Owen, porteur d'un discours pertinent et d'actualité sur le privilège blanc. En revanche, le jeu caricatural des interprètes noirs (Wesley Snipes en tête) dessert le message d'affirmation du film. Lequel est mis en scène de manière compétente, mais sans grande ambition formelle par Chris Spencer, un acteur qui a fait ses armes à la télévision. Aperçu dans CREED 3, Spence Moore II ne possède pas le charisme nécessaire pour tenir le rôle principal.

Texte : Louis-Paul Rioux

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