Go to main content
5

Acidman

É.-U. 2023. Drame de Alex Lehmann avec Thomas Haden Church, Dianna Agron, Sameerah Luqmaan-Harris. Une trentenaire, qui a traversé le pays pour renouer avec son père, le retrouve au fond des bois, où il tente de communiquer avec des extraterrestres. Drame père-fille inégal. Méditation taciturne sur l’incommunicabilité. Charme fragile et sensible. Finale décevante. Jeu délicieusement excentrique de T. Haden Church.

5

Acidman (Acidman)

É.-U. 2023. Drame de Alex Lehmann avec Thomas Haden Church, Dianna Agron, Sameerah Luqmaan-Harris.

Une trentenaire, qui a traversé le pays pour renouer avec son père, le retrouve au fond des bois, où il tente de communiquer avec des extraterrestres. Drame père-fille inégal. Méditation taciturne sur l’incommunicabilité. Charme fragile et sensible. Finale décevante. Jeu délicieusement excentrique de T. Haden Church.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Trentenaire en crise, Maggie a traversé les États-Unis dans l’espoir de renouer avec son père Lloyd, un ancien ingénieur qui a tout plaqué, dix ans plus tôt, pour aller vivre au fond des bois. Bien que Maggie ait beaucoup de choses à dire à son paternel, elle comprend vite qu’il ne sera pas facile d’échanger avec lui. L’homme qu’elle retrouve est peu communicatif, souffre peut-être de problèmes de santé mentale, se dit heureux de vivre seul avec son chien, et se consacre désormais corps et âme à sa nouvelle obsession: tenter de déchiffrer des signaux d’origine extraterrestre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Drame père-fille aux accents fantastiques, cet OVNI signé Alex Lehmann (BLUE JAY, PADDLETON) est un petit film intimiste campé dans un décor hors-normes. Tourné dans les forêts majestueuses du Nord-Ouest américain, souvent entre chien et loup, dans une lumière vaguement irréelle, ACIDMAN a un charme certain mais fragile. D’autant plus que cette méditation sur l’incommunicabilité se révèle, au final, assez peu communicative. Filmé avec intelligence et sensibilité, le récit s’effrite dans le dernier droit, avec un dénouement ambigu et décevant. Reste la performance délicieusement excentrique de Thomas Haden Church, touchant dans le rôle d’un homme ordinaire, en proie à un besoin de contact exceptionnel, tout en restant indifférent aux appels à l’aide de ses proches. Ce film inégal semble ironiquement souffrir du même mal que son protagoniste, mû par un besoin désespéré d’échange qui ne se concrétise malheureusement jamais.

Texte : Georges Privet

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3