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Vers la liberté (Emancipation)

É.-U. 2022. Thriller de Antoine Fuqua avec Will Smith, Ben Foster, Charmaine Bingwa. En 1863, un esclave, arraché à sa famille pour travailler aux chemins de fer, s'évade par les marais boueux de la Louisiane. Hommage au goût douteux à un héros de l'Histoire. Ramassis d'effets de style. Compétence technique évidente. Jeu sobre de W. Smith.

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Vers la liberté (Emancipation)

É.-U. 2022. Thriller de Antoine Fuqua avec Will Smith, Ben Foster, Charmaine Bingwa.

En 1863, un esclave, arraché à sa famille pour travailler aux chemins de fer, s'évade par les marais boueux de la Louisiane. Hommage au goût douteux à un héros de l'Histoire. Ramassis d'effets de style. Compétence technique évidente. Jeu sobre de W. Smith.

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Louisiane, 1863. Peter, esclave sur une plantation de coton, est arraché à sa femme et à leurs enfants pour être vendu à un constructeur de chemins de fer. Sur le chantier, les forçats comme lui sont soumis à la loi arbitraire de leurs geoliers blancs et de leurs chiens cruels. Une loi pire que celle des champs de coton. Ayant décelé chez Peter une graine de révolte, le gardien du camp, Jim Fassel, le prend en grippe. Faisant mine d'obéir, l'esclave planifie son évasion. Lorsqu'il passe à l'action, plusieurs forçats lui emboîtent le pas. Mais ils n'ont pas tous sa chance. Ni ses connaissances. Se retrouvant seul, Peter, maintenant seul, emprunte les marais boueux de la Louisiane, dans le but de semer ses poursuivants. Son objectif: atteindre la ligne de front et obtenir la protection des soldats de l'Union, en guerre contre les troupes sudistes esclavagistes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Antoine Fuqua souhaitait réaliser une grande épopée qui rende justice à l'histoire de son héros, qui a existé. Mais qui trop embrasse mal étreint et la nature du cinéaste l'a dirigé dans les ornières confortables de ce qu'il sait faire de mieux: le film d'action. La compétence technique du réalisateur de TRAINING DAY et THE EQUALIZER est évidente; son bon goût l'est beaucoup moins. En fait foi ce ramassis d'effets de style (ralentis à la pelle, images monochromes évoquant les photographies d'époque, etc.) versés dans un vortex de péripéties haletantes et de pornographie de la souffrance. Le combat épique d'un Noir contre la vile nature des Blancs, illustré ici à grands renforts de clichés et de démagogie, passe au second plan. Faut-il s'étonner que Will Smith, dans ce contexte, paraisse plutôt sobre et effacé?

Texte : Martin Bilodeau

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