Can. 2022. Drame de Patrice Laliberté avec Guillaume Laurin, Sarah-Jeanne Labrosse, Marc Beaupré. Un coursier à vélo complotiste, persuadé que la réalité est une simulation, vit une série d'incidents et de déceptions qui le forcent à remettre ses choix de vie en question. Néo film noir à micro-budget, tourné avec un iPhone. Scénario anorexique. Réalisation utilitaire. Générique d'ouverture mémorable. Acteurs prisonniers de personnages peu développés. (sortie en salle: 6 mai 2022)
Un coursier à vélo complotiste, persuadé que la réalité est une simulation, vit une série d'incidents et de déceptions qui le forcent à remettre ses choix de vie en question. Néo film noir à micro-budget, tourné avec un iPhone. Scénario anorexique. Réalisation utilitaire. Générique d'ouverture mémorable. Acteurs prisonniers de personnages peu développés. (sortie en salle: 6 mai 2022)
Reprenant le thème du complotisme, Patrice Laliberté (JUSQU'AU DÉCLIN, produit pour Netflix) nous propose un néo film-noir moins formaté et plus expérimental que son film précédent, mais qui s'avère à la fois plus modeste et moins satisfaisant. Tourné avec un téléphone cellulaire et un budget limité, TRÈS BELLE JOURNÉE est miné d'entrée de jeu par un scénario anorexique, une prémisse mince et mal exploitée et des enjeux flous et mal développés. Si l'utilisation systématique du iPhone s'avère généralement concluante (surtout dans les scènes de vélo et de poursuite, qui apportent au film ses rares moments de dynamisme), la mise en scène demeure sans relief et platement utilitaire. Les acteurs, quant à eux, font ce qu'ils peuvent, prisonniers de personnages schématiques. Reste le meilleur moment du film : son générique d'ouverture, sur une séquence d'animation par ordinateur réalisée par Vincent Bilodeau et David Baril, qui donne brièvement à l'ensemble un petit côté INCEPTION.
Texte : Georges Privet