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The Class

É.-U. 2022. Drame de Nicholas Celozzi avec Lyric Ross, Hannah Kepple, Charlie Gillespie. Six élèves en difficulté se voient offrir une dernière chance de sauver leur année scolaire en passant une série de tests qui les pousseront à se révéler et à s'ouvrir aux autres. Remake déguisé de "Breakfast Club". Scénario lisse et formaté. Réalisation compétente mais atone. Acteurs luttant vaillamment pour donner vie à des personnages synthétiques.

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The Class (The Class)

É.-U. 2022. Drame de Nicholas Celozzi avec Lyric Ross, Hannah Kepple, Charlie Gillespie.

Six élèves en difficulté se voient offrir une dernière chance de sauver leur année scolaire en passant une série de tests qui les pousseront à se révéler et à s'ouvrir aux autres. Remake déguisé de "Breakfast Club". Scénario lisse et formaté. Réalisation compétente mais atone. Acteurs luttant vaillamment pour donner vie à des personnages synthétiques.

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Six élèves aux tempéraments contrastés, qui peinent à finir leur secondaire, sont convoqués à leur école un samedi afin de passer une série de tests de la dernière chance. Leur professeur d'art dramatique les soumet à des séances d'improvisations, au cours desquelles ils doivent créer des personnages leur permettant de se confronter à leurs nombreux problèmes personnels. Le tout, sous la surveillance du vice-doyen de l'école, pour qui l'exercice représente une perte de temps totale. Mais pour les six élèves en crise, c'est le début d'une journée qui pourrait bien changer leur vie, en les obligeant à se révéler et à s’ouvrir aux autres.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En s'adjoignant la participation d'Anthony Michael Hall en tant qu'acteur et coproducteur, Nicholas Celozzi donne l'impression de signer un remake officiel de THE BREAKFAST CLUB. Or, ce n'est pas le cas. Bien qu'il en reprenne clairement la prémisse, THE CLASS est plutôt une mise à jour "officieuse" du classique de John Hugues. S'attardant cette fois à six étudiants, au lieu des cinq de l'original, cette variation contemporaine est plombée d'entrée de jeu par un scénario lisse et formaté, sans surprise, ni personnalité. Compétente mais atone, la réalisation de Celozzi (abonné aux films d'action fauchés) renforce l'impression d'une recette éprouvée, sabotée par un chef maladroit, tandis que les jeunes acteurs tentent vaillamment de donner vie à des personnages sans âme. Quant à Anthony Michael Hall – qui incarnait jadis un des cinq étudiants, et qui tient ici le rôle du vice-doyen de l'école, il s'acquitte honorablement de sa tâche, tout en nous rappelant malgré lui à quel point cette pâle copie est inférieure à l'original.

Texte : Georges Privet

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